Le ralentissement économique pèse sur le marché du travail
La France, déjà affectée par une croissance économique atone, voit désormais son marché du travail souffrir. L'Insee indique que le taux de chômage, qui était en baisse ces dernières années, devrait remonter à 7,5% à la fin de l'année, contre 7,4% au troisième trimestre. Cette légère hausse s'ajoute à une augmentation plus marquée depuis le début de l'année, passant de 7,1% à 7,5%. Cette évolution s'inscrit dans un contexte où la croissance de l'emploi avait, jusqu'à récemment, surpassé celle du PIB, conduisant à une baisse de la productivité en France et en Europe.
Le gouvernement, confronté à cette stagnation, explore les possibilités de libéraliser davantage le marché du travail, dans l'espoir de stimuler la création d'emplois. Toutefois, ces mesures pourraient s'avérer insuffisantes pour inverser la tendance dans une conjoncture économique particulièrement difficile.
Le gouvernement, confronté à cette stagnation, explore les possibilités de libéraliser davantage le marché du travail, dans l'espoir de stimuler la création d'emplois. Toutefois, ces mesures pourraient s'avérer insuffisantes pour inverser la tendance dans une conjoncture économique particulièrement difficile.
Les perspectives du plein emploi s’éloignent
Selon l'Insee, le premier semestre 2024 s'annonce difficile avec un taux de chômage prévu à 7,6%. Malgré la création continue d'emplois, le rythme s'est nettement ralenti par rapport à la période de rebond post-Covid. En 2022, plus de 100.000 emplois étaient créés par trimestre en moyenne, un chiffre qui a chuté à 26.000 au quatrième trimestre de 2023. Les prévisions pour 2024 ne sont guère plus optimistes, avec seulement 23.000 créations d'emplois attendues pour les deux premiers trimestres.
Ce coup de frein s'explique par plusieurs facteurs, dont la fin des aides Covid et le durcissement de la politique monétaire de la BCE depuis juillet 2022. De plus, la réduction progressive des aides à l'apprentissage, un levier précédemment utilisé pour stimuler l'emploi, contribue également à cette tendance.
L'augmentation du chômage est aussi partiellement attribuée à la récente réforme des retraites. Le recul de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans a entraîné une hausse de la population active, incorporant de nombreux seniors qui prévoyaient initialement de partir à la retraite. L'Insee souligne que cette réforme, conjuguée à l'inscription des bénéficiaires du RSA dans les fichiers de France Travail dès janvier prochain, pourrait sérieusement compromettre les objectifs de plein emploi du gouvernement.
Ce coup de frein s'explique par plusieurs facteurs, dont la fin des aides Covid et le durcissement de la politique monétaire de la BCE depuis juillet 2022. De plus, la réduction progressive des aides à l'apprentissage, un levier précédemment utilisé pour stimuler l'emploi, contribue également à cette tendance.
L'augmentation du chômage est aussi partiellement attribuée à la récente réforme des retraites. Le recul de l'âge de la retraite de 62 à 64 ans a entraîné une hausse de la population active, incorporant de nombreux seniors qui prévoyaient initialement de partir à la retraite. L'Insee souligne que cette réforme, conjuguée à l'inscription des bénéficiaires du RSA dans les fichiers de France Travail dès janvier prochain, pourrait sérieusement compromettre les objectifs de plein emploi du gouvernement.