Hausse des coûts
Alerte sur le papier toilette ! Le produit indispensable pour tous va en effet voir ses prix augmenter, selon la Copacel (Confédération française de l'industrie des papiers, cartons et celluloses) interrogée par Le Parisien. En cause, la hausse des coûts : matières premières, emballages, transport… Depuis le redémarrage de l'économie mondiale, la demande explose dans tous les secteurs et il est de plus en plus difficile de fournir tout le monde.
Ainsi, la pâte à papier provenant d'Amérique du Sud et de Scandinavie revient à 44% plus cher pour la pâte de résineux, et de 47% pour la pâte à feuillus. Des matières premières indispensables pour le papier toilette. Il n'y a pas à craindre de pénurie de papier, bien qu'il puisse y avoir des tensions dans certains secteurs, relève la Copacel.
Ainsi, la pâte à papier provenant d'Amérique du Sud et de Scandinavie revient à 44% plus cher pour la pâte de résineux, et de 47% pour la pâte à feuillus. Des matières premières indispensables pour le papier toilette. Il n'y a pas à craindre de pénurie de papier, bien qu'il puisse y avoir des tensions dans certains secteurs, relève la Copacel.
Les entreprises refilent la facture aux consommateurs
Mais ce n'est pas tout : l'énergie est plus dispendieuse, comme les consommateurs ont pu s'en rendre compte, et c'est le cas aussi dans l'industrie. Les emballages et le transport sont également plus chers. En tout, les coûts ont augmenté de 30% chez Essity, leader français des produits d'hygiène qui possède les marques Lotus, Okay ou encore Tena. Et malheureusement pour la clientèle, les entreprises ne peuvent pas absorber l'intégralité des coûts en hausse.
C'est pourquoi l'impact va se voir aussi sur le prix facturé aux consommateurs. Les industriels ont besoin de partager les coûts. Une proposition du secteur pour limiter la casse est de baisser la TVA sur ce type de produits : elle pourrait passer de 20% à 5,5%. Mais le gouvernement l'entendra-t-il ? Rien n'est moins sûr.
C'est pourquoi l'impact va se voir aussi sur le prix facturé aux consommateurs. Les industriels ont besoin de partager les coûts. Une proposition du secteur pour limiter la casse est de baisser la TVA sur ce type de produits : elle pourrait passer de 20% à 5,5%. Mais le gouvernement l'entendra-t-il ? Rien n'est moins sûr.
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