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Le problème des loyers impayés en résidence de tourisme





Le 14 Avril 2020, par Paolo Garoscio

En 2019, lorsque la croissance était en hausse en France, les résidences de tourisme avaient la cote auprès des particuliers désirant faire un investissement immobilier. Elles présentaient un avantage majeur : des « loyers garantis » quel que soit le taux d’occupation du logement, grâce à la gestion par des organismes privés. Mais avec la crise sanitaire du Covid-19, la situation est devenue tendue entre les propriétaires et les bailleurs.


Les loyers ne sont plus versés

Pixabay/simitrisvestikas1969
Pixabay/simitrisvestikas1969
La Fédération nationale des associations de propriétaires en résidence de tourisme (FNAPRT), par le biais de sa présidente, Christine Lorenzini, est sur le qui-vive : les gestionnaires « veulent l’annulation pure et simple des loyers à verser aux propriétaires pendant toute la durée du confinement » explique-t-elle au Figaro. Certains gestionnaires auraient même déjà annoncé la nouvelle aux propriétaires concernés.

Les gestionnaires se retrouvent en effet dans l’impasse : non seulement les locations ont été annulées mais, de plus, les mois d’été pourraient être très compliqués, les mesures de confinement étant rallongées jusqu’au 11 mai 2020 et le gouvernement ayant annoncé un déconfinement progressif qui pourrait s’étaler dans la longueur. Ils n’ont donc aucune visibilité sur les locations à venir et risquent de ne pas pouvoir compter sur la période estivale pour faire le plein.

Impossibilité de payer le crédit contracté pour l’achat

La situation devient compliquée, surtout pour les propriétaires ayant contracté un crédit pour investir en résidence de tourisme : leurs mensualités restent à payer. S’ils peuvent tenter de demander à leur banque un étalement du crédit, ce n’est pas simple et ça risque de coûter cher. D’autant plus que pour la FNAPRT, les gestionnaires sont en faute.

« Ce sont des loyers garantis avec des baux fermes, donc le gestionnaire doit payer » estime l’avocat de la FNAPRT, Maître Jacques Gobert, dans les colonnes du Figaro. Pour lui, les entreprises ont la trésorerie pour payer les mois de confinement, notamment du fait des solutions de chômage partiel et d’exonération de charges mises en place par le gouvernement.

 




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