Conjoncture complexe
La nouvelle étude de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) brosse le tableau d'un recrutement compliqué pour les TPE et les PME. 94% de celles qui cherchent à recruter (elles sont la moitié dans ce cas) ont des difficultés à trouver le bon profil pour le poste. Dans 74% des cas, le problème est tout simplement l'absence de candidat, suivi, mais de loin, par le manque de compétences à 47%.
Le marché de l'emploi français souffre de plusieurs maux. Il y a la conjoncture particulière liée à la sortie de la crise sanitaire qui a poussé de nombreux travailleurs à changer de secteur d'activité. Il y a aussi des problèmes structurels comme une formation insuffisante pour les métiers qui requièrent des qualifications spécifiques, en informatique par exemple.
Le marché de l'emploi français souffre de plusieurs maux. Il y a la conjoncture particulière liée à la sortie de la crise sanitaire qui a poussé de nombreux travailleurs à changer de secteur d'activité. Il y a aussi des problèmes structurels comme une formation insuffisante pour les métiers qui requièrent des qualifications spécifiques, en informatique par exemple.
Turn-over important
La CPME relève un défi supplémentaire : un dirigeant sur quatre est confronté à un turn-over important de ses effectifs. Un turn-over alimenté par l'envie des salariés de se consacrer à autre chose qu'à leur métier (dans 53% des cas) ou encore de changer de secteur professionnel (pour 51% d'entre eux). Un tiers évoque le souhait d'aller travailler chez un concurrent plus généreux.
Pour remédier à ces problèmes de recrutement, les employeurs n'hésitent pas à augmenter les salaires : 65% d'entre eux l'ont fait cette année, 40% pour l'ensemble de leurs salariés. Près de sept chefs d'entreprise sur dix ont récemment versé des primes individuelles ou collectives, même si 78% de ceux qui n'ont pas pu augmenter les rémunérations invoquent le manque de capacité financière de l'entreprise.
Pour remédier à ces problèmes de recrutement, les employeurs n'hésitent pas à augmenter les salaires : 65% d'entre eux l'ont fait cette année, 40% pour l'ensemble de leurs salariés. Près de sept chefs d'entreprise sur dix ont récemment versé des primes individuelles ou collectives, même si 78% de ceux qui n'ont pas pu augmenter les rémunérations invoquent le manque de capacité financière de l'entreprise.