Le think tank souvent associé à la gauche vise évidemment tout particulièrement le programme du Front National et de sa candidate, Marine Le Pen, qui a fait de la sortie de l'euro un des axes phare de sa campagne à l'élection présidentielle. Or, cette mesure serait « loin de servir les intérêts des classes populaires », explique Terra Nova, pire encore : « Elle leur serait même extrêmement défavorable ».
Un franc arrimé à l'euro comme l'a expliqué le parti d'extrême droite encaisserait dès le départ une dévaluation synonyme d'enchérissement des biens importés. L'estimation moyenne de cette dévaluation est de 18%, ce qui aurait pour conséquence des prix plus élevés de 22% (le FN veut en effet ajouter une taxe de 3% sur les importations). Résultat : des factures plus élevées de 1 500 à 1 800 euros par an et par ménage, soit de 45 à 54 milliards d'euros.
La dette publique ira aussi en augmentant, puisque le financement de la dette publique coûterait plus cher : la charge pèserait 30 milliards d'euros par an. En conséquence, il faudra augmenter les impôts et/ou tailler dans les dépenses publiques. Les classes populaires seront de facto les premières touchées. Au vu de ces chiffres — qui restent optimistes dans le meilleur des cas —, il n'est effectivement pas certain que la sortie de l'euro soit la meilleure politique économique.
Un franc arrimé à l'euro comme l'a expliqué le parti d'extrême droite encaisserait dès le départ une dévaluation synonyme d'enchérissement des biens importés. L'estimation moyenne de cette dévaluation est de 18%, ce qui aurait pour conséquence des prix plus élevés de 22% (le FN veut en effet ajouter une taxe de 3% sur les importations). Résultat : des factures plus élevées de 1 500 à 1 800 euros par an et par ménage, soit de 45 à 54 milliards d'euros.
La dette publique ira aussi en augmentant, puisque le financement de la dette publique coûterait plus cher : la charge pèserait 30 milliards d'euros par an. En conséquence, il faudra augmenter les impôts et/ou tailler dans les dépenses publiques. Les classes populaires seront de facto les premières touchées. Au vu de ces chiffres — qui restent optimistes dans le meilleur des cas —, il n'est effectivement pas certain que la sortie de l'euro soit la meilleure politique économique.