En 2017, le salaire versé à Carlos Ghosn avait provoqué une empoignade avec l'État, qui possède 15% du capital de Renault. Le PDG avait alors empoché 7,4 millions d'euros, soit une hausse de 4,5% par rapport à 2016. Pour pouvoir obtenir l'accord de l'État afin de rempiler pour un mandat de quatre années supplémentaires, Carlos Ghosn avait accepté de revoir sa rémunération à la baisse de 30%, ce qui avait satisfait le ministère de l'Économie. Les représentants de l'État au conseil d'administration du groupe avaient donné leur aval, ce qui a permis au PDG de poursuivre sa mission à la tête de l'entreprise.
Le salaire de Carlos Ghosn va donc baisser au titre de l'exercice 2018. Le fixe tout d'abord, passe de 1,23 million à 1 million d'euros (-19%). La part variable est ramenée à 100%, soit un maximum de 1 million d'euros (auparavant le variable pouvait aller jusqu'à 120%, soit 1,4 million). Le PDG fait aussi une croix sur une rémunération potentielle exceptionnelle qui pouvait aller jusqu'à 60% de son salaire. Il y a aussi les actions de performance, qui ont représenté 4,6 millions d'euros l'an dernier : leur nombre passe à 80 000 en 2018, soit 20 000 de moins que l'an dernier.
Durant cet exercice, Carlos Ghosn n'occupait pas que le rôle de PDG de Renault. Il était — jusqu'au 1er avril — directeur général de Nissan : il faudra attendre la publication des résultats annuels du constructeur japonais pour connaitre la rémunération allouée au dirigeant. Qui est aussi à la tête de Mitsubishi… L'an dernier, Carlos Ghosn avait gagné l'équivalent de 9,2 millions d'euros rien qu'au travers de son activité chez Nissan.
Le salaire de Carlos Ghosn va donc baisser au titre de l'exercice 2018. Le fixe tout d'abord, passe de 1,23 million à 1 million d'euros (-19%). La part variable est ramenée à 100%, soit un maximum de 1 million d'euros (auparavant le variable pouvait aller jusqu'à 120%, soit 1,4 million). Le PDG fait aussi une croix sur une rémunération potentielle exceptionnelle qui pouvait aller jusqu'à 60% de son salaire. Il y a aussi les actions de performance, qui ont représenté 4,6 millions d'euros l'an dernier : leur nombre passe à 80 000 en 2018, soit 20 000 de moins que l'an dernier.
Durant cet exercice, Carlos Ghosn n'occupait pas que le rôle de PDG de Renault. Il était — jusqu'au 1er avril — directeur général de Nissan : il faudra attendre la publication des résultats annuels du constructeur japonais pour connaitre la rémunération allouée au dirigeant. Qui est aussi à la tête de Mitsubishi… L'an dernier, Carlos Ghosn avait gagné l'équivalent de 9,2 millions d'euros rien qu'au travers de son activité chez Nissan.