Invitée de BFM, la ministre de la Santé a expliqué qu’il fallait un « vrai différentiel » entre les petites retraites et le minimum vieillesse. L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), atteindra 903 euros en janvier 2020 en raison d’une augmentation de 100 euros décidée en avril 2018, et échelonnée sur trois ans. Or, « le minimum contributif concerne des gens qui ont travaillé toute leur vie pour se retrouver avec de toutes petites retraites, autour de 950 euros », explique Agnès Buzyn. La ministre entend donc créer une vraie différence, d’au moins 100 euros par rapport à l’Aspa.
C’est dans le droit fil de la volonté énoncée par Emmanuel Macron fin avril, qui souhaitait effectivement porter le minimum contributif, « soit la retraite minimale que l'on touche quand on a travaillé », à 1000 euros. Agnès Buzyn confirme donc l’intention du chef de l’État en annonçant que la retraite minimum passera à 1 000 euros. Ce qui devrait être le cas dès l’année prochaine.
Reste à savoir comment financer la hausse des petites retraites et ce différentiel de 100 euros avec l’Aspa. La ministre de la Santé évoque la possibilité de pousser les individus à travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite fixé à 62 ans. « Nous travaillons sur différentes solutions incitatives de façon à dégager des marges pour améliorer le minimum contributif », précise-t-elle. Reste à savoir si ces incitatifs seront suffisants.
C’est dans le droit fil de la volonté énoncée par Emmanuel Macron fin avril, qui souhaitait effectivement porter le minimum contributif, « soit la retraite minimale que l'on touche quand on a travaillé », à 1000 euros. Agnès Buzyn confirme donc l’intention du chef de l’État en annonçant que la retraite minimum passera à 1 000 euros. Ce qui devrait être le cas dès l’année prochaine.
Reste à savoir comment financer la hausse des petites retraites et ce différentiel de 100 euros avec l’Aspa. La ministre de la Santé évoque la possibilité de pousser les individus à travailler au-delà de l’âge légal de départ à la retraite fixé à 62 ans. « Nous travaillons sur différentes solutions incitatives de façon à dégager des marges pour améliorer le minimum contributif », précise-t-elle. Reste à savoir si ces incitatifs seront suffisants.