La fin d'une ère ?
La France, perçue comme le berceau mondial du vin, assiste à une mutation de ses habitudes de consommation. Selon une enquête menée par FranceAgriMer et le Cniv, seulement 11 % des Français se qualifient désormais de consommateurs réguliers de vin, contre 16 % en 2015 et une majorité écrasante de 51 % en 1980. Cette tendance s’inscrit dans un contexte plus large de déclin de la consommation d’alcool, où la consommation de bière semble être la seule à connaître une hausse.
Ce phénomène transcende les générations mais s'avère plus marqué chez les jeunes. Le rapport au vin, ainsi qu'à l'alcool en général, évolue avec une conscience croissante des enjeux liés à la santé. Les générations plus âgées maintiennent une consommation plus régulière, avec 18 % des plus de 50 ans se déclarant consommateurs réguliers. Chez les 35-49 ans, la consommation hebdomadaire atteint 21 %, tandis que les 18-34 ans ne représentent que 15 % de cette catégorie. L'étude met en avant une consommation occasionnelle et modérée, reflétant une évolution des modes de vie et des priorités.
Ce phénomène transcende les générations mais s'avère plus marqué chez les jeunes. Le rapport au vin, ainsi qu'à l'alcool en général, évolue avec une conscience croissante des enjeux liés à la santé. Les générations plus âgées maintiennent une consommation plus régulière, avec 18 % des plus de 50 ans se déclarant consommateurs réguliers. Chez les 35-49 ans, la consommation hebdomadaire atteint 21 %, tandis que les 18-34 ans ne représentent que 15 % de cette catégorie. L'étude met en avant une consommation occasionnelle et modérée, reflétant une évolution des modes de vie et des priorités.
Le vin subit un changement générationnel
Bernard Basset, président de l'association Addictions France, voit dans cette baisse une avancée significative pour la santé publique. Il souligne l'impact des campagnes de sensibilisation sur les risques liés à l'alcool. Cependant, il déplore une certaine réticence de l'État à prendre des mesures plus fermes, évoquant un conflit entre les intérêts économiques du secteur viticole et les objectifs de santé publique. Parallèlement, le succès des boissons non alcoolisées témoigne d'une évolution des préférences des consommateurs français.
Cette étude sur la consommation de vin en France révèle un tournant culturel et générationnel. Si le vin reste un emblème du patrimoine français, son rôle et sa perception évoluent, ce qui reflète en bout de course une société en quête d’équilibre entre tradition et responsabilité sanitaire.
Cette étude sur la consommation de vin en France révèle un tournant culturel et générationnel. Si le vin reste un emblème du patrimoine français, son rôle et sa perception évoluent, ce qui reflète en bout de course une société en quête d’équilibre entre tradition et responsabilité sanitaire.