Retour à une activité normale
Depuis 2020, la situation est difficile pour la SNCF qui a dû faire face aux mesures sanitaires drastiques, aux confinements et aux couvre-feu qui ont fortement réduit son activité. Les pertes se sont accumulées : en 2020, le transporteur a essuyé une perte de 3 milliards d'euros. L'entreprise a su se ressaisir l'année suivante, avec des bénéfices nets de 890 millions d'euros en grande partie dus à la vente du loueur de wagons Ermewa (1,1 milliard d'euros).
La levée des restrictions sanitaires, le besoin des Français de souffler après ces deux dernières années très difficiles, et les efforts commerciaux de la SNCF pour faire revenir les voyageurs dans les trains ont eu les effets escomptés. Pour le week-end pascal, l'entreprise a annoncé avoir vendu plus d'un million de billets grandes lignes. C'est un niveau similaire à celui de Pâques 2019, souligne le groupe public.
La levée des restrictions sanitaires, le besoin des Français de souffler après ces deux dernières années très difficiles, et les efforts commerciaux de la SNCF pour faire revenir les voyageurs dans les trains ont eu les effets escomptés. Pour le week-end pascal, l'entreprise a annoncé avoir vendu plus d'un million de billets grandes lignes. C'est un niveau similaire à celui de Pâques 2019, souligne le groupe public.
Des vacances en train
De vendredi 15 à ce lundi 18 avril, ce sont quelque 2.500 TGV et Intercités qui ont circulé. Et le bilan est tout aussi positif pour les vacances du printemps, qui s'étalent du 8 avril au 9 mai en fonction des zones. La SNCF a en effet vendu 7,2 millions de billets TGV et Intercités pour la période. C'est 3% de mieux qu'en 2021… et trois fois plus qu'en 2020 !
L'entreprise, qui relève que les Français réservent de plus en plus au dernier moment, a observé une reprise des voyages « loisirs », et même une accélération. Cette activité a ainsi retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire. En revanche, les voyages « professionnels » sont toujours à la traîne, avec une activité 50% plus faible qu'en 2019.
L'entreprise, qui relève que les Français réservent de plus en plus au dernier moment, a observé une reprise des voyages « loisirs », et même une accélération. Cette activité a ainsi retrouvé son niveau d'avant la crise sanitaire. En revanche, les voyages « professionnels » sont toujours à la traîne, avec une activité 50% plus faible qu'en 2019.