Un écart de salaires estimé à 15,4%
Et si le 5 novembre à partir de 16h47, les Françaises arrêtaient de travailler jusqu’à la fin de l’année ? Selon les calculs de l’économiste et militante féministe Rebecca Amsellem, les employées françaises travailleraient gratuitement jusqu’au 31 décembre à partir du 5 novembre à 16h47.
C’est le résultat d’un calcul mené par l’économiste qui rapporte l’écart entre les salaires au nombre de jours travaillés dans l’année. Elle estime la différence de revenus de l’ordre de 15,4%, tous secteurs confondus.
C’est le résultat d’un calcul mené par l’économiste qui rapporte l’écart entre les salaires au nombre de jours travaillés dans l’année. Elle estime la différence de revenus de l’ordre de 15,4%, tous secteurs confondus.
Une égalité attendue « pas avant 2168 »
Cette opération est organisée pour la quatrième année consécutive et tente d’alerter sur ces inégalités toujours persistantes dans le monde de l’entreprise en France. En 2017, le jour symbolique était fixé au 3 novembre, puis le 6 novembre l’année suivante. « À ce rythme-là, ce ne sera qu’en 2168 que les femmes seront aussi bien rémunérées que les hommes », lance Rebecca Amsellem.
Elle propose plusieurs pistes de réflexion pour accélérer ce processus de baisse des inégalités. Rebecca Amsellem recommande la création d’un certificat d’égalité, directement inspiré du modèle islandais, toujours en pointe pour la réduction des inégalités entre les sexes, la transparence complète des salaires dans toutes les structures et l’instauration d’un véritable congé de paternité.
Elle propose plusieurs pistes de réflexion pour accélérer ce processus de baisse des inégalités. Rebecca Amsellem recommande la création d’un certificat d’égalité, directement inspiré du modèle islandais, toujours en pointe pour la réduction des inégalités entre les sexes, la transparence complète des salaires dans toutes les structures et l’instauration d’un véritable congé de paternité.