Des mesures ambitieuses pour accélérer la transition du secteur
Les signataires de la déclaration (ré)affirment leur engagement en faveur de la décarbonation totale de l'aviation d'ici 2050. Ils soutiennent une palette de de mesures assorties d'étapes intermédiaires destinées à accélérer la transition du secteur de l'aviation tant européen qu’international. De l'amélioration de la technologie des aéronefs à la tarification du carbone en passant par l’utilisation de carburants d'aviation durables et les mesures incitatives, tout doit contribuer au succès de l’objectif zéro carbone en 2050.
La dimension sociale de la transition vers une aviation durable est prise en considération dans les dispositions du texte. L’importance de favoriser la durabilité sociale et une transition juste passent notamment par un dialogue social adéquat mené à toutes les étapes. L’amélioration de la qualification et de la compétence des salariés constituent des exemples concrets de cette dimension.
Les parties prenantes de la déclaration saluent les initiatives prises en faveur d'un dialogue régulier et constructif sur la décarbonation de l'aviation, en Europe et dans le monde, entre les autorités, l'industrie et la société civile. Elles appellent les partenaires du monde entier à travailler ensemble, lors de la 41ème Assemblée de l'OACI, à l’adoption d’un objectif ambitieux à long terme (LTAG) pour l'aviation internationale : des émissions nettes de carbone nulles d'ici à 2050.
Le secteur aéronautique, engagé de longue date en matière d’environnement
Le transport aérien international s'est engagé dès 2008, via l’ATAG (Air Transport Action Group) à réduire massivement son empreinte carbone : l’objectif de diviser par deux les émissions du transport aérien à horizon 2050 par rapport au niveau de 2005. Cet engagement a inspiré l’OACI, l’agence de l’ONU pour l’aviation civile, à définir à son tour des objectifs dans ce sens.
Il s’agit du premier secteur à avoir pris un tel engagement et à s'être doté d'un dispositif international de réduction et de compensation carbone, appelé CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme of International Aviation).
L’industrie aéronautique toute entière est à l’œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer sans cesse la performance environnementale du transport aérien.
Le transport aérien est ainsi « seulement » responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 émises par l’activité humaine à l’échelle globale*
De tels résultats procèdent de la R&D menée par les acteurs de la filière. En France, par exemple, les industriels de l’aéronautique investissent plus de 2 milliards d’euros chaque année dans la recherche et le développement pour produire des avions plus performants à tous points de vue, en particulier environnemental. Toute la filière est mobilisée : le CORAC notamment, présente une feuille de route avec des ambitions claires : un hélicoptère hybride ultra frugal en 2030, un avion régional ou un court-moyen-courrier de nouvelle génération à zéro émission en 2035, un avion d’affaires ultra frugal à partir de 2030.
(*) Atmospheric Environment 2020, ref : AEA117834
Les signataires de la déclaration (ré)affirment leur engagement en faveur de la décarbonation totale de l'aviation d'ici 2050. Ils soutiennent une palette de de mesures assorties d'étapes intermédiaires destinées à accélérer la transition du secteur de l'aviation tant européen qu’international. De l'amélioration de la technologie des aéronefs à la tarification du carbone en passant par l’utilisation de carburants d'aviation durables et les mesures incitatives, tout doit contribuer au succès de l’objectif zéro carbone en 2050.
La dimension sociale de la transition vers une aviation durable est prise en considération dans les dispositions du texte. L’importance de favoriser la durabilité sociale et une transition juste passent notamment par un dialogue social adéquat mené à toutes les étapes. L’amélioration de la qualification et de la compétence des salariés constituent des exemples concrets de cette dimension.
Les parties prenantes de la déclaration saluent les initiatives prises en faveur d'un dialogue régulier et constructif sur la décarbonation de l'aviation, en Europe et dans le monde, entre les autorités, l'industrie et la société civile. Elles appellent les partenaires du monde entier à travailler ensemble, lors de la 41ème Assemblée de l'OACI, à l’adoption d’un objectif ambitieux à long terme (LTAG) pour l'aviation internationale : des émissions nettes de carbone nulles d'ici à 2050.
Le secteur aéronautique, engagé de longue date en matière d’environnement
Le transport aérien international s'est engagé dès 2008, via l’ATAG (Air Transport Action Group) à réduire massivement son empreinte carbone : l’objectif de diviser par deux les émissions du transport aérien à horizon 2050 par rapport au niveau de 2005. Cet engagement a inspiré l’OACI, l’agence de l’ONU pour l’aviation civile, à définir à son tour des objectifs dans ce sens.
Il s’agit du premier secteur à avoir pris un tel engagement et à s'être doté d'un dispositif international de réduction et de compensation carbone, appelé CORSIA (Carbon Offsetting and Reduction Scheme of International Aviation).
L’industrie aéronautique toute entière est à l’œuvre depuis plusieurs décennies pour améliorer sans cesse la performance environnementale du transport aérien.
Le transport aérien est ainsi « seulement » responsable de 2 à 3% des émissions de CO2 émises par l’activité humaine à l’échelle globale*
De tels résultats procèdent de la R&D menée par les acteurs de la filière. En France, par exemple, les industriels de l’aéronautique investissent plus de 2 milliards d’euros chaque année dans la recherche et le développement pour produire des avions plus performants à tous points de vue, en particulier environnemental. Toute la filière est mobilisée : le CORAC notamment, présente une feuille de route avec des ambitions claires : un hélicoptère hybride ultra frugal en 2030, un avion régional ou un court-moyen-courrier de nouvelle génération à zéro émission en 2035, un avion d’affaires ultra frugal à partir de 2030.
(*) Atmospheric Environment 2020, ref : AEA117834