Début d'année prometteur pour les salariés
Le salaire mensuel de base (SMB) a augmenté de 1,3 % au début de l'année, selon la Direction des recherches du ministère du Travail (Dares). Sur l'année écoulée, cette hausse atteint 3,3 %, bien que légèrement inférieure aux 3,9 % du trimestre précédent. Ces augmentations se sont avérées plus importantes que l'inflation, qui s'est limitée à 2,1 % sur la même période, permettant ainsi un gain réel de 1,1 % en termes de pouvoir d'achat.
Les négociations salariales, stimulées par la nécessité de compenser les pertes liées à l'inflation des années antérieures, ont abouti à des augmentations variées selon les secteurs. L'industrie, par exemple, a bénéficié d'une hausse de 3,6 % du SMB, se démarquant nettement par rapport aux 3 % dans la construction et 3,2 % dans les services. Cette dynamique est le résultat direct des pénuries de main-d'œuvre et des revalorisations induites par l'augmentation du SMIC au 1er janvier 2024. Les ouvriers et les employés ont vu leur salaire augmenter respectivement de 3,8 % et de 3,4 % sur un an.
Les négociations salariales, stimulées par la nécessité de compenser les pertes liées à l'inflation des années antérieures, ont abouti à des augmentations variées selon les secteurs. L'industrie, par exemple, a bénéficié d'une hausse de 3,6 % du SMB, se démarquant nettement par rapport aux 3 % dans la construction et 3,2 % dans les services. Cette dynamique est le résultat direct des pénuries de main-d'œuvre et des revalorisations induites par l'augmentation du SMIC au 1er janvier 2024. Les ouvriers et les employés ont vu leur salaire augmenter respectivement de 3,8 % et de 3,4 % sur un an.
Une prudence économique face à un avenir incertain
Bien que les salaires aient recommencé à croître, la Banque de France prévoit une approche plus modérée pour l'année en cours. Les augmentations de salaires négociées en 2024 sont estimées en moyenne à 3,5 %, en baisse par rapport aux 4,6 % de l'année précédente. L'inflation devrait elle aussi se stabiliser autour de 2 % d'ici la fin de l'année. Malgré un ralentissement anticipé du dynamisme salarial dès le printemps 2023, tel que rapporté par Bercy, les perspectives demeurent favorables pour une amélioration du pouvoir d'achat des ménages.
Cette progression, bien que modeste, est accueillie avec optimisme par les économistes et le gouvernement qui espèrent une augmentation de la consommation. En effet, « les ménages renoueraient enfin avec des gains de pouvoir d'achat cette année », note Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, soulignant le potentiel impact positif sur la consommation. Ces augmentations, si elles se maintiennent, pourraient marquer un tournant dans la récupération économique post-inflationniste, avec un effet direct sur l'économie globale du pays.
Cette progression, bien que modeste, est accueillie avec optimisme par les économistes et le gouvernement qui espèrent une augmentation de la consommation. En effet, « les ménages renoueraient enfin avec des gains de pouvoir d'achat cette année », note Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, soulignant le potentiel impact positif sur la consommation. Ces augmentations, si elles se maintiennent, pourraient marquer un tournant dans la récupération économique post-inflationniste, avec un effet direct sur l'économie globale du pays.