Une solution très polluante
Avant la guerre en Ukraine, l'Allemagne importait 55% de son gaz de la Russie. Une situation qui ne peut plus durer au vu des exactions de Vladimir Poutine : les sanctions européennes contre la Russie visent à éliminer les importations de gaz russe, poussant les États membres à trouver des solutions alternatives pour leur gaz. L'achat en commun est de mise pour réduire les prix, de nouveaux fournisseurs doivent être trouvés…
Pour l'Allemagne, l'avenir de sa consommation en gaz passe par la relance des centrales à charbon. Une énergie extrêmement polluante, plus que le gaz, mais c'est pourtant la solution choisie par le gouvernement d'Olaf Scholz qui a pourtant signé un contrat de gouvernement avec les écologistes. Mais ces derniers semblent préférer le charbon au nucléaire, pourtant bien moins polluant…
Pour l'Allemagne, l'avenir de sa consommation en gaz passe par la relance des centrales à charbon. Une énergie extrêmement polluante, plus que le gaz, mais c'est pourtant la solution choisie par le gouvernement d'Olaf Scholz qui a pourtant signé un contrat de gouvernement avec les écologistes. Mais ces derniers semblent préférer le charbon au nucléaire, pourtant bien moins polluant…
Fin des approvisionnements russes
Les écologistes avaient une ambition, celle d'arrêter le charbon à l'horizon 2030. Mais les circonstances, et un certain entêtement à rejeter le nucléaire, risquent de mettre à mal cet objectif. Toutefois, l'Union européenne est à la recherche de solutions pour accélérer la mise en œuvre d'énergies durables. Le recours au charbon pourrait donc n'être que temporaire.
Le gaz russe représente 43% de la consommation européenne de gaz. Couper les ponts avec la Russie est donc particulièrement compliqué, mais le Kremlin n'a pas attendu : le géant gazier Gazprom a ainsi commencé à réduire ses livraisons depuis le 13 juin. Y compris en France : le gestionnaire du réseau français, GRTgaz, a annoncé qu'il ne recevait plus de gaz russe.
Le gaz russe représente 43% de la consommation européenne de gaz. Couper les ponts avec la Russie est donc particulièrement compliqué, mais le Kremlin n'a pas attendu : le géant gazier Gazprom a ainsi commencé à réduire ses livraisons depuis le 13 juin. Y compris en France : le gestionnaire du réseau français, GRTgaz, a annoncé qu'il ne recevait plus de gaz russe.