Pas de hausse du reste à charge
Il n'y aura pas de changement dans les conditions du chômage partiel jusqu'au mois de mars, a annoncé Elisabeth Borne à BFM Business. Le dispositif, mis en place au printemps dernier pour permettre aux entreprises de conserver leurs salariés, est symbolique du « quoi qu'il en coûte » présidentiel. « On va prolonger au mois de mars les taux actuels d'activité partielle donc il n'y aura aucun reste à charge pour les secteurs qui sont frappés par la crise », a expliqué la ministre du Travail. Par conséquent, le taux de 15 % du reste à charge ne changera pas le mois prochain, « pour répondre à l'incertitude sur la situation sanitaire », a-t-elle ajouté.
Actuellement, les salariés bénéficiant du chômage partiel touchent 70 % de leur salaire brut (ce qui représente 84 % du net). Les entreprises leur versent 15 % de la rémunération, c'est le fameux reste à charge. Ce taux aurait dû augmenter à 40 % en mars, tandis que l'indemnisation serait passée à 60 % du brut. La hausse du reste à charge est donc repoussée au mois d'avril. Elle avait été reportée à plusieurs reprises.
Actuellement, les salariés bénéficiant du chômage partiel touchent 70 % de leur salaire brut (ce qui représente 84 % du net). Les entreprises leur versent 15 % de la rémunération, c'est le fameux reste à charge. Ce taux aurait dû augmenter à 40 % en mars, tandis que l'indemnisation serait passée à 60 % du brut. La hausse du reste à charge est donc repoussée au mois d'avril. Elle avait été reportée à plusieurs reprises.
Le chômage partiel à 100 % dans certains secteurs
Une exception a été accordée aux secteurs qui sont les plus touchés par l'épidémie : les salariés dans l'hôtellerie-restauration, les loisirs et les sports, la culture, peuvent toujours bénéficier d'une prise en charge à 100 % de leur rémunération par l'État. Selon Elisabeth Borne, 9 millions de salariés en ont profité au printemps dernier, 3 millions en novembre, durant les deux confinements.
La ministre du Travail rappelle l'existence d'un autre outil, qui permet aux entreprises de mettre en place un mécanisme de réduction du temps de travail (jusqu'à 40 heures chômées en moyenne pendant 6 à 24 mois) : l'accord d'activité partielle longue durée. 530.000 salariés dans plus de 7.000 entreprises en bénéficient, relève-t-elle.
La ministre du Travail rappelle l'existence d'un autre outil, qui permet aux entreprises de mettre en place un mécanisme de réduction du temps de travail (jusqu'à 40 heures chômées en moyenne pendant 6 à 24 mois) : l'accord d'activité partielle longue durée. 530.000 salariés dans plus de 7.000 entreprises en bénéficient, relève-t-elle.