Le moral des décideurs chute
Sans surprise, 84% des décideurs estiment que le gouvernement sort affaibli par l'épreuve de force de la réforme des retraites, selon le dernier baromètre réalisé par Viavoice pour HEC Paris, Le Figaro et BFM Business. Le vote du texte à l'Assemblée, par un 49.3 interposé, n'est pas de nature à calmer les oppositions, que ce soit au Parlement ou dans la rue. C'est ce qui explique aussi la chute de l'indice du moral des décideurs, en baisse : -41, contre -38 au mois de janvier.
L'étude indique que la confiance des décideurs dans la capacité de l'État et de la puissance publique à améliorer la situation économique du pays présente une baisse de 3 points. Dans le détail, 78% des décideurs ont le sentiment que le niveau de vie va se dégrader d'ici un an (+2 points par rapport à janvier). Plus d'un décideur sur deux (56%) estime que le chômage va augmenter dans les mois à venir, ce qui marque une progression de 5 points.
L'étude indique que la confiance des décideurs dans la capacité de l'État et de la puissance publique à améliorer la situation économique du pays présente une baisse de 3 points. Dans le détail, 78% des décideurs ont le sentiment que le niveau de vie va se dégrader d'ici un an (+2 points par rapport à janvier). Plus d'un décideur sur deux (56%) estime que le chômage va augmenter dans les mois à venir, ce qui marque une progression de 5 points.
La loi « Plein emploi » après la réforme des retraites
Désormais, les décideurs veulent tourner la page et passer à autre chose. Et ce sera un autre chantier lourd, celui de la loi « Plein emploi » que le gouvernement va désormais chercher à faire passer. « Les premières pistes évoquées par l’exécutif apparaissent accueillies favorablement », selon les auteurs de l'étude. La plupart des mesures présentées par le gouvernement sont perçues favorablement.
Ainsi, 76% des décideurs se disent favorables à la création d'un compte épargne-temps universel, tandis que 71% sont en faveur de la semaine de 35 heures en 4 jours. 66% sont d'accord avec l'idée d'un alourdissement des indemnités en cas de ruptures conventionnelles pour les plus de 55 ans. Des signaux positifs, mais « qui devraient néanmoins se révéler trop faibles pour contenir une colère sociale de plus en plus aiguë », d'après le baromètre.
Ainsi, 76% des décideurs se disent favorables à la création d'un compte épargne-temps universel, tandis que 71% sont en faveur de la semaine de 35 heures en 4 jours. 66% sont d'accord avec l'idée d'un alourdissement des indemnités en cas de ruptures conventionnelles pour les plus de 55 ans. Des signaux positifs, mais « qui devraient néanmoins se révéler trop faibles pour contenir une colère sociale de plus en plus aiguë », d'après le baromètre.
Inscription Newsletter
