Des faillites d'entreprises en recul de 20,8% comparé à 2020
On s’attendait à un cataclysme en termes de défaillances d’entreprises. En fait, ce n’est clairement pas le cas. Les entreprises françaises ont résisté et bien résisté aux aléas de ces derniers mois, si l’on en croit les chiffre diffusés par le cabinet Altares le 11 octobre quant aux défaillances d’entreprises dans l’Hexagone.
En effet, avec 5.311 procédures collectives ouvertes au troisième trimestre, les faillites sont actuellement en recul de 20,8% par rapport à la même période en 2020. Quand 26.600 emplois étaient menacés à l’été 2020, ils ne sont plus que 17.500 durant les trois mois d’été qui viennent de s’écouler. Et ce malgré le fait que les pénuries de main-d’œuvre comme de matières premières aient fragilisé certains secteurs.
En effet, avec 5.311 procédures collectives ouvertes au troisième trimestre, les faillites sont actuellement en recul de 20,8% par rapport à la même période en 2020. Quand 26.600 emplois étaient menacés à l’été 2020, ils ne sont plus que 17.500 durant les trois mois d’été qui viennent de s’écouler. Et ce malgré le fait que les pénuries de main-d’œuvre comme de matières premières aient fragilisé certains secteurs.
Les TPE représentent neuf procédures sur dix
Sans surprise, les TPE sont les premières victimes : elles concentrent à elles seules neuf procédures sur dix. Pour autant, là aussi, le nombre de défaillances est en forte baisse (-21%) comparé à l’été 2020. C’est maintenant au tour des PME de 10 à 19 salariés, épargnées au deuxième trimestre 2021, de donner quelques signes de fragilité, avec une hausse de 30% des redressements judiciaires.
Du côté de l’hôtellerie-restauration, fortement soutenu par l’État durant les longues périodes de fermetures administratives, la baisse du nombre de faillites est impressionnante (- 46,1%). Pour autant, tous les indicateurs sont loin d’être au vert, nombre d’entreprises du secteur ne disposant pas de plus d’un mois de liquidité devant elles. Reste maintenant à ce que la clientèle, et la main d’oeuvre, répondent durablement présentes.
Du côté de l’hôtellerie-restauration, fortement soutenu par l’État durant les longues périodes de fermetures administratives, la baisse du nombre de faillites est impressionnante (- 46,1%). Pour autant, tous les indicateurs sont loin d’être au vert, nombre d’entreprises du secteur ne disposant pas de plus d’un mois de liquidité devant elles. Reste maintenant à ce que la clientèle, et la main d’oeuvre, répondent durablement présentes.