Au début des années 2000, la société gazière américaine Enron gonfle ses profits et masque ses pertes afin d’augmenter sa valeur en bourse, précipitant sa faillite, mettant sur le carreau 20 000 employés et détruisant des millions de dollars de fonds de pension. Les autorités décident alors de réguler le contenu des rapports financiers, en imposant la transparence.
Sur le même principe, afin de contrôler les pratiques de greenwashing, une nouvelle directive européenne, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) entre en vigueur au 1er janvier 2024. L’objectif est d’harmoniser et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données de durabilité des sociétés.
Ce reporting ne réglera cependant pas l’inertie observée sur la mise en place de chaines de valeurs plus vertueuses, les directions financières n’étant pas en mesure d’isoler l’effet « environnemental » des actions envisagées. Cette situation n’est pas durable, et les directions des achats se retrouvent en première ligne de la révolution à mener puisque le scope 3 (émissions indirectes produites par l’achat de biens et de services), l’un des trois niveaux d’émission de gaz a effet de serre établi par le Greenhouse Gaz Protocol (GHG) est celui qui représente la majorité des émissions de gaz.
Il revient ainsi aux fonctions Achat de mettre en place des méthodes d’achats régénératifs, du latin regeneratio, retour à la vie. Il s’agit d’un « renouvellement moral, amendement de ce qui était (…) altéré » selon le Larousse. Sur le modèle des pratiques de l’agriculture régénérative, il faudra déployer une approche holistique afin de restaurer l’environnement commercial. Il sera important de créer un écosystème plus vaste par des approches partenariales engagées et sincères avec les fournisseurs, et aller même au-delà en favorisant la collaboration entre concurrents.
Il est temps de considérer le renouvellement de pratiques achats qui ont fait leur temps, le support des directions générales restera cependant décisif, ce qui repose la question de la place des achats dans les Comex. En effet, la fonction reporte habituellement à la Direction des Opérations ou parfois à la Finance, mais ne dispose que très rarement d’un siège aux comex, avec un reporting au Directeur général. Ainsi, la révolution à mener rencontre des difficultés à obtenir les soutiens nécessaires à son déploiement.
Sur le même principe, afin de contrôler les pratiques de greenwashing, une nouvelle directive européenne, la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) entre en vigueur au 1er janvier 2024. L’objectif est d’harmoniser et d’améliorer la disponibilité et la qualité des données de durabilité des sociétés.
Ce reporting ne réglera cependant pas l’inertie observée sur la mise en place de chaines de valeurs plus vertueuses, les directions financières n’étant pas en mesure d’isoler l’effet « environnemental » des actions envisagées. Cette situation n’est pas durable, et les directions des achats se retrouvent en première ligne de la révolution à mener puisque le scope 3 (émissions indirectes produites par l’achat de biens et de services), l’un des trois niveaux d’émission de gaz a effet de serre établi par le Greenhouse Gaz Protocol (GHG) est celui qui représente la majorité des émissions de gaz.
Il revient ainsi aux fonctions Achat de mettre en place des méthodes d’achats régénératifs, du latin regeneratio, retour à la vie. Il s’agit d’un « renouvellement moral, amendement de ce qui était (…) altéré » selon le Larousse. Sur le modèle des pratiques de l’agriculture régénérative, il faudra déployer une approche holistique afin de restaurer l’environnement commercial. Il sera important de créer un écosystème plus vaste par des approches partenariales engagées et sincères avec les fournisseurs, et aller même au-delà en favorisant la collaboration entre concurrents.
Il est temps de considérer le renouvellement de pratiques achats qui ont fait leur temps, le support des directions générales restera cependant décisif, ce qui repose la question de la place des achats dans les Comex. En effet, la fonction reporte habituellement à la Direction des Opérations ou parfois à la Finance, mais ne dispose que très rarement d’un siège aux comex, avec un reporting au Directeur général. Ainsi, la révolution à mener rencontre des difficultés à obtenir les soutiens nécessaires à son déploiement.