Un trou dans le bouclier tarifaire
Les bailleurs sociaux peuvent compter sur le bouclier tarifaire pour les achats de gaz, mais ce n'est pas le cas pour l'électricité. Or, les parties communes (escaliers, parkings) et l'éclairage sont alimentées majoritairement par de l'électricité. En bout de course, ce sont donc les locataires qui vont devoir payer la facture. Le mouvement HLM, par la voix d'Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale pour l'habitat (USH), est inquiet.
La flambée des prix de l'électricité « représente un effort considérable pour nos locataires dont 35% sont sous le seuil de pauvreté », indique-t-elle à l'AFP. Le gouvernement a néanmoins promis un soutien qui pourrait se monter à un milliard d'euros. Le mouvement HLM est en congrès à Lyon jusqu'au 29 septembre.
La flambée des prix de l'électricité « représente un effort considérable pour nos locataires dont 35% sont sous le seuil de pauvreté », indique-t-elle à l'AFP. Le gouvernement a néanmoins promis un soutien qui pourrait se monter à un milliard d'euros. Le mouvement HLM est en congrès à Lyon jusqu'au 29 septembre.
Livret A, rénovation énergétique
Les dossiers chauds ne manquent pas. Il y a, par exemple, l'inquiétude autour du relèvement à 2% du taux de rémunération du Livret A, dont la collecte est utilisée pour financer le logement social. Cette augmentation de la rémunération représente un manque à gagner de deux milliards d'euros, selon la Fondation Abbé-Pierre. Il faut dire que les besoins sont criants : ils étaient en effet 2,3 millions de ménages à attendre un logement social fin 2021.
Il y a également la question de la rénovation énergétique des bâtiments. Emmanuelle Cosse l'a rappelé : « On ne fait pas de la rénovation à la petite semaine pour passer de la classe G à F ou E (…) L'objectif, c'est qu'on ait des gains qui ramènent a minima le patrimoine en D et le plus souvent en C ». L'an dernier, ce sont 178.000 logements qui ont été rénovés, du jamais vu.
Il y a également la question de la rénovation énergétique des bâtiments. Emmanuelle Cosse l'a rappelé : « On ne fait pas de la rénovation à la petite semaine pour passer de la classe G à F ou E (…) L'objectif, c'est qu'on ait des gains qui ramènent a minima le patrimoine en D et le plus souvent en C ». L'an dernier, ce sont 178.000 logements qui ont été rénovés, du jamais vu.