Fréquentation à marée basse
La fréquentation dans les hôtels peine à revenir à son niveau d'avant la crise sanitaire. L'Insee a calculé que le secteur de l'hôtellerie français avait enregistré 22,6 millions de nuitées au deuxième trimestre, ce qui représente 39% seulement du niveau de 2019 pendant la même période. Il y a deux ans, les hôtels avaient atteint 58,2 millions de nuitées. On est donc encore très loin d'une situation normale.
L'institut des statistiques relève toutefois que le taux d'ouverture des hôtels a progressé : il s'est établi à 79% au second trimestre, et même à 90% pour le seul mois de juin, alors qu'il était de 95% au même trimestre de 2019. Néanmoins, ces hôtels de plus en plus ouverts manquent encore de clients. Et c'est pire encore en région Ile-de-France.
L'institut des statistiques relève toutefois que le taux d'ouverture des hôtels a progressé : il s'est établi à 79% au second trimestre, et même à 90% pour le seul mois de juin, alors qu'il était de 95% au même trimestre de 2019. Néanmoins, ces hôtels de plus en plus ouverts manquent encore de clients. Et c'est pire encore en région Ile-de-France.
L'Ile-de-France touchée de plein fouet
L'Ile-de-France souffre tout particulièrement d'un tourisme en panne sèche. Au printemps, les nuitées avaient reculé de 77% par rapport à il y a deux ans, avant la crise sanitaire. Alors que pour les autres régions, cette baisse de la fréquentation hôtelière se situe entre 50 et 58%. Le recul des nuitées dans la région pèse pour 42% de la baisse au niveau hexagonal. L'Ile-de-France pâtit de l'absence de touristes et notamment de touristes étrangers, la région accueillant habituellement la moitié des personnes venant visiter la France.
En dehors de l'absence quasi-totale de touristes étrangers, la région parisienne est également en panne du tourisme d'affaires : les séminaires, les congrès et autres événements organisés par les entreprises se font rares depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Or, pour l'un (les touristes étrangers) comme pour l'autre (le tourisme d'affaire), les perspectives d'amélioration semblent encore lointaines.
En dehors de l'absence quasi-totale de touristes étrangers, la région parisienne est également en panne du tourisme d'affaires : les séminaires, les congrès et autres événements organisés par les entreprises se font rares depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Or, pour l'un (les touristes étrangers) comme pour l'autre (le tourisme d'affaire), les perspectives d'amélioration semblent encore lointaines.