Des influenceurs sous pression
Après des années sans régulation, le milieu des influenceurs doit s'attendre à un encadrement beaucoup plus strict par les pouvoirs publics. Le ministère de l'Économie a lancé une concertation publique sur le sujet, jusqu'au 31 janvier. Ensuite, Bruno Le Maire donnera ses décisions d'ici le mois de mars. Il ne faut pas s'attendre à du laisser-aller. Une enquête de la DGCCRF met en effet en lumière des pratiques douteuses dans le secteur.
La direction de la répression des fraudes a mené l'enquête auprès d'une soixantaine d'agences et d'influenceurs qui font la promotion dans leurs vidéos de compléments alimentaires, de programmes de régime ou encore de services de trading ou de paris en ligne. Du côté des abonnés, la prudence doit absolument être de mise : 60% des personnes ciblées ne respectaient pas la réglementation sur la publicité et les droits des consommateurs.
La direction de la répression des fraudes a mené l'enquête auprès d'une soixantaine d'agences et d'influenceurs qui font la promotion dans leurs vidéos de compléments alimentaires, de programmes de régime ou encore de services de trading ou de paris en ligne. Du côté des abonnés, la prudence doit absolument être de mise : 60% des personnes ciblées ne respectaient pas la réglementation sur la publicité et les droits des consommateurs.
Les règles de la publicité non respectées
« La totalité des influenceurs en anomalie ne respectaient pas les règles relatives à la transparence du caractère commercial de leurs publications », selon le communiqué de la DGCCRF. Une trentaine d'influenceurs sont accusés de tromper les consommateurs sur les propriétés des produits vendus ou d'avoir « promu des produits ou services risqués » (paris sportifs).
La direction a aussi relevé des cas graves d'opérations de promotions non autorisées : utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) afin de récupérer des espèces ou des cadeaux, ou encore des « injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non-professionnels de santé ». Bref, un véritable marigot qu'il est grand temps de réguler. Bercy a annoncé des poursuites pour pratiques commerciales trompeuses.
La direction a aussi relevé des cas graves d'opérations de promotions non autorisées : utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) afin de récupérer des espèces ou des cadeaux, ou encore des « injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non-professionnels de santé ». Bref, un véritable marigot qu'il est grand temps de réguler. Bercy a annoncé des poursuites pour pratiques commerciales trompeuses.