Une majorité pour le Brexit
Avec une majorité claire, le Premier ministre britannique Boris Johnson a les mains libres pour sortir le Royaume-Uni de l'Union européenne le 31 janvier. Le projet d'accord négocié avec Bruxelles, validé par le Parlement anglais en octobre, devrait en effet permettre un retrait ordonné du pays. Ensuite, viendra le temps d'une nouvelle négociation qui va définir les liens entre Londres et le reste du continent. « Nous sommes prêts », a déclaré Charles Michel, le président du Conseil européen. Il appelle à une ratification rapide par le Parlement britannique de l'accord de sortie, ce qui devrait être fait avant Noël. L'objectif est désormais de « démarrer dans la sérénité, tranquillement, mais avec une grande détermination, la négociation sur la phase suivante ».
Cette future relation doit garantir des règles du jeu qui doivent être équitables entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Bruxelles veut tout particulièrement conserver « l'intégrité du marché intérieur ». La discussion pour la future relation commerciale entre les deux parties devrait être menée par Michel Barnier, l'actuel négociateur de l'UE pour le Brexit.
Cette future relation doit garantir des règles du jeu qui doivent être équitables entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Bruxelles veut tout particulièrement conserver « l'intégrité du marché intérieur ». La discussion pour la future relation commerciale entre les deux parties devrait être menée par Michel Barnier, l'actuel négociateur de l'UE pour le Brexit.
Boris Johnson ne veut pas d'extension
L'Union européenne souhaite une relation « aussi étroite que possible avec le Royaume-Uni », tout en respectant les règles de la concurrence. Les deux parties ont jusqu'au 31 décembre 2020 pour s'entendre sur cette future relation, bien que la plupart des observateurs doutent que le délai soit suffisamment long pour parvenir à un accord. Londres a jusqu'au 1er juillet pour demander une extension qui sera de une ou deux années supplémentaires.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni continuera d'appliquer les règles de l'UE. Boris Johnson a cependant fait savoir qu'il ne voulait pas d'une extension, et pour cause : elle obligerait le pays à continuer à fonctionner selon les règles européennes, sans avoir les mains libres pour négocier avec d'autres pays (notamment les États-Unis : Donald Trump a promis un accord commercial de grande ampleur). Les négociations devront donc aller au plus vite.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni continuera d'appliquer les règles de l'UE. Boris Johnson a cependant fait savoir qu'il ne voulait pas d'une extension, et pour cause : elle obligerait le pays à continuer à fonctionner selon les règles européennes, sans avoir les mains libres pour négocier avec d'autres pays (notamment les États-Unis : Donald Trump a promis un accord commercial de grande ampleur). Les négociations devront donc aller au plus vite.