Inflation à deux chiffres
Après la parenthèse enchantée de Noël, il faut s'attendre à une situation difficile sur le plan de la consommation. Invité de BFMTV, Michel-Edouard Leclerc a fait part de son pessimisme concernant l'économie française en début d'année prochaine. Il prévoit ainsi une inflation à deux chiffres en raison des négociations qui auront lieu en fin d'année : « L'inflation qui se prépare avec les nouvelles négociations autour de Noël, cette inflation, elle est à deux chiffres ».
Et cette hausse des prix ne se limitera pas aux produits alimentaires, même si la hausse des prix dans ce secteur demeure très forte. Une inflation qui « n'est pas que passagère », prévient le président du Comité stratégique de l'enseigne E. Leclerc. Pour le dirigeant, le risque inflationniste existant même avant la guerre en Ukraine, mais celle-ci n'a fait que le précipiter.
Et cette hausse des prix ne se limitera pas aux produits alimentaires, même si la hausse des prix dans ce secteur demeure très forte. Une inflation qui « n'est pas que passagère », prévient le président du Comité stratégique de l'enseigne E. Leclerc. Pour le dirigeant, le risque inflationniste existant même avant la guerre en Ukraine, mais celle-ci n'a fait que le précipiter.
Risque de récession en janvier/février
« Le grand risque, c'est la baisse en volume voire la récession », prévient-il. Dans l'immédiat, les ventes devraient être bien orientées, « jusqu'à Noël, je trouve que le marché est porteur, le marché du jouet a commencé, c'est moins fort que l'année dernière mais meilleur qu'en 2019 », admet-il. La hausse des prix a été contenue entre 5 et 6%, se réjouit Michel-Edouard Leclerc.
Pour lui, « le marché des fêtes de Noel va donner mais avec cette crainte d'inflation massive et des revenus plus rationalisés, moi j'ai très peur d'une récession en janvier-février », craint-il. Un moment qui sera manifestement très difficile à passer pour les consommateurs comme pour la grande distribution.
Pour lui, « le marché des fêtes de Noel va donner mais avec cette crainte d'inflation massive et des revenus plus rationalisés, moi j'ai très peur d'une récession en janvier-février », craint-il. Un moment qui sera manifestement très difficile à passer pour les consommateurs comme pour la grande distribution.