La guerre en Ukraine augmente les prix
Les voyageurs qui voudraient profiter d'un été moins marqué par la crise sanitaire vont payer plus cher leurs billets d'avion vers le soleil et ailleurs. Alors que les compagnies aériennes ont déjà dû composer avec la crise sanitaire (le secteur n'en est toujours pas sorti), voilà que la guerre en Ukraine apporte de nouvelles difficultés en particulier sur le prix du carburant.
Comme pour les automobilistes, la hausse vertigineuse des cours a un impact très important sur les factures de carburant des transporteurs. Sur un vol long courrier, la part que représente le carburant peut se monter à 45% sur le prix du billet. Si la guerre en Ukraine s'éternise, la charge carburant pourrait grimper de 15 à 20% de plus. À l'heure actuelle, certaines compagnies vivent toujours sur leurs stocks réalisés avant le déclenchement du conflit, mais à un moment ou un autre, elles devront payer les nouveaux prix.
Comme pour les automobilistes, la hausse vertigineuse des cours a un impact très important sur les factures de carburant des transporteurs. Sur un vol long courrier, la part que représente le carburant peut se monter à 45% sur le prix du billet. Si la guerre en Ukraine s'éternise, la charge carburant pourrait grimper de 15 à 20% de plus. À l'heure actuelle, certaines compagnies vivent toujours sur leurs stocks réalisés avant le déclenchement du conflit, mais à un moment ou un autre, elles devront payer les nouveaux prix.
Des vols plus longs pour éviter la Russie
Bruno Le Maire n'a d'ailleurs pas voulu esquiver la réalité de la situation : « il faudra s'attendre à une répercussion de la hausse du prix du kérosène sur les billets d'avion », a déclaré le ministre de l'Économie le 16 mars. Et le carburant n'est pas le seul problème que les compagnies aériennes doivent gérer.
Les pays occidentaux ont en effet décidé d'interdire de survol le territoire de la Russie et de l'Ukraine pour l'aviation civile. Certaines destinations sont donc plus longues à atteindre puisqu'il faut faire de longs détours : des vols plus longs, c'est encore plus de kérosène à brûler. Un Paris-Tokyo nécessite ainsi deux heures de plus qu'avant le conflit.
Les pays occidentaux ont en effet décidé d'interdire de survol le territoire de la Russie et de l'Ukraine pour l'aviation civile. Certaines destinations sont donc plus longues à atteindre puisqu'il faut faire de longs détours : des vols plus longs, c'est encore plus de kérosène à brûler. Un Paris-Tokyo nécessite ainsi deux heures de plus qu'avant le conflit.