Une prolongation bienvenue des titres-restaurants
L'adoption par l'Assemblée nationale de la prolongation de l'utilisation des titres-restaurants pour l'achat de tous les produits alimentaires, y compris ceux non directement consommables, représente une réponse à l'inflation persistante. La dérogation, initialement prévue pour expirer le 31 décembre 2023, a été étendue jusqu'à fin 2024, bénéficiant ainsi à environ 5,4 millions de salariés en France. Cette mesure, qui a reçu un large soutien avec 117 voix pour et une contre, attend maintenant la confirmation du Sénat.
Olivia Grégoire, ministre du Commerce, a soutenu la prolongation, tout en soulignant l'importance de cette mesure dans le contexte actuel d'inflation alimentaire. Cette extension permet l'achat de divers produits nécessitant une préparation, tels que la farine, les pâtes, le riz et la viande, ce qui offrira un soutien significatif au pouvoir d'achat des salariés.
Olivia Grégoire, ministre du Commerce, a soutenu la prolongation, tout en soulignant l'importance de cette mesure dans le contexte actuel d'inflation alimentaire. Cette extension permet l'achat de divers produits nécessitant une préparation, tels que la farine, les pâtes, le riz et la viande, ce qui offrira un soutien significatif au pouvoir d'achat des salariés.
Les craintes des restaurateurs
La ministre a promis une discussion au premier semestre 2024 pour une réforme plus large du titre-restaurant. Cette annonce intervient alors que les restaurateurs expriment leur inquiétude face à un possible basculement accru de l'utilisation des titres-restaurants vers la grande distribution. La commission nationale des titres-restaurant, qui supervise ce moyen de paiement, a mis en garde contre les risques de pérenniser l'utilisation des titres pour les courses alimentaires, craignant la perte de ce dispositif.
Malgré le consensus général sur la nécessité de la mesure, certains députés ont exprimé des critiques. Benjamin Lucas (groupe écologiste) a critiqué le gouvernement pour son « amateurisme » et sa tendance à être « pris de court ». Sophia Chikirou (LFI) a souligné que les tickets-restaurants n'étaient pas un cadeau, étant en partie financés par les salariés, et a critiqué les commissions perçues par les entreprises gestionnaires. Thibault Bazin (LR) a accusé le gouvernement de tenter de réécrire l'histoire, reprochant l'absence de cette proposition dans le projet de budget 2024.
Malgré le consensus général sur la nécessité de la mesure, certains députés ont exprimé des critiques. Benjamin Lucas (groupe écologiste) a critiqué le gouvernement pour son « amateurisme » et sa tendance à être « pris de court ». Sophia Chikirou (LFI) a souligné que les tickets-restaurants n'étaient pas un cadeau, étant en partie financés par les salariés, et a critiqué les commissions perçues par les entreprises gestionnaires. Thibault Bazin (LR) a accusé le gouvernement de tenter de réécrire l'histoire, reprochant l'absence de cette proposition dans le projet de budget 2024.