Plus de 64 millions d'abonnés
"Le Pape, combien de divisions", interrogeait jadis Staline. Aujourd'hui, on se demanderait plutôt combien de "followers" un chef d'État, quel qu'il soit, peut avoir. Avec à la clé une influence directe potentielle parfois difficile à mesurer.
Donald Trump en est la parfaite incarnation, lui qui a fait de cette possibilité de communication immédiate, sans intermédiation, tant une arme de campagne avant d'être élu qu'un outil de gouvernement et d'influence, voire de provocation et de négociation, depuis qu'il a rejoint la Maison Blanche. Il faut dire qu'il est suivi par plus de 64 millions de personnes à travers le monde. De quoi donner à la moindre de ses déclarations un poids certain.
Donald Trump en est la parfaite incarnation, lui qui a fait de cette possibilité de communication immédiate, sans intermédiation, tant une arme de campagne avant d'être élu qu'un outil de gouvernement et d'influence, voire de provocation et de négociation, depuis qu'il a rejoint la Maison Blanche. Il faut dire qu'il est suivi par plus de 64 millions de personnes à travers le monde. De quoi donner à la moindre de ses déclarations un poids certain.
Mesurer son influence sur les marchés
C'est à tel point que des experts de chez JP Morgan ont décidé d'imaginer un indice à même de mesurer l'influence des tweets de Donald Trump sur les marchés. En effet, selon ces analystes, des cours du pétrole à celui du dollar ou au Dow Jones, le moindre message de 140 signes peut chambouler les prévisions.
Selon JP Morgan, au total, sur 4.000 tweets publiés entre 2018 et 2019, seuls 146 ont eu un effet réel sur les cours. Mais c'est déjà énorme, d'un point de vue statistique. Selon cet indice baptisé "Volfefe", contraction de volatile et de "covfefe", un mot étrange employé par Trump en mai 2017, les traders réagissent plus fortement à l'utilisation des mots "dollars", "milliards" et "Chine". Et quand les trois figurent dans le même tweet...
Selon JP Morgan, au total, sur 4.000 tweets publiés entre 2018 et 2019, seuls 146 ont eu un effet réel sur les cours. Mais c'est déjà énorme, d'un point de vue statistique. Selon cet indice baptisé "Volfefe", contraction de volatile et de "covfefe", un mot étrange employé par Trump en mai 2017, les traders réagissent plus fortement à l'utilisation des mots "dollars", "milliards" et "Chine". Et quand les trois figurent dans le même tweet...
Inscription Newsletter
