Financé par la France, à hauteur de 25%, l'Italie, à hauteur de 35% et l'Union Européenne qui a décidé d'aider l'avancement du projet en en finançant 40%, la nouvelle ligne TGV devrait permettre à Paris de ne se retrouver plus qu'à 4 heures de Milan, contre les 7 heures actuelles. Une amélioration du temps de trajet qui sera bénéfique pour l'économie et le tourisme.
Mais il faudra attendre encore quelques années avant de pouvoir bénéficier de cette nouvelle ligne grande vitesse. Les travaux, qui ont commencé doucement à cause des manifestations régulières des opposants au projet, devraient durer une dizaine d'année et commencer en 2016. Jusqu'à aujourd'hui, depuis le lancement du projet dont la première mention a été faite il y a plus de 10 ans, en 2001, seules les études préliminaires ont été réalisées.
Ces études ont été nécessaires afin de préparer le forage du tunnel de 57 kilomètres qui devrait traverser les Alpes et relier l'Italie à la France.
En particulier, il a fallu, du côté italien, revoir intégralement le tracé pour qu'il plaise aux différents maires du Val de Suse. La vallée, une des plus belles d'Italie, est menacée dans sa beauté par le chantier gigantesque et les super structures qui devraient accueillir les trains.
Aujourd'hui, même si la mobilisation citoyenne continue,, 7 000 manifestants « No-Tav » se sont réunis samedi 16 novembre, les maires du Val de Suse ont en grande majorité approuvé le projet. Une adoption de laquelle se félicite Piero Fassino, maire de Turin, qui a fortement travaillé pour l'avancement de ce projet.