Dans une interview au Journal du Dimanche, Laurent Berger met dos à dos la CGT et le gouvernement, accusés pour le premier de refaire son unité sur le dos de la loi El Khomri, pour le second d'avoir mal ficelé le texte. Et les deux font maintenant usages de "postures" : "Nous assistons à un jeu de rôles où chacun prétend montrer ses muscles. Il y a d'un côté un gouvernement en difficulté et de l'autre une organisation syndicale qui a voulu refaire son unité".
Le secrétaire général pointe deux causes "principales" à la poursuite du mouvement. La première est que le projet initial du gouvernement était "inacceptable" et a provoqué un "ressenti très négatif". Ce sentiment a malheureusement "perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action".
L'autre problème est cette question de posture où chacun se sent obligé de ne pas céder d'un pouce. Le gouvernement a de plus contre lui d'avoir adopté une méthode de travail "très mauvaise" : il n'a pas su "donner le sens du projet". La loi travail "préconise le dialogue mais il hystérise la société. Pierre Gattaz, le président du Medef y est autant opposé que la CGT". Ce n'est pas le moindre des paradoxes de cette loi dont on n'a pas fini d'entendre parler.
Le secrétaire général pointe deux causes "principales" à la poursuite du mouvement. La première est que le projet initial du gouvernement était "inacceptable" et a provoqué un "ressenti très négatif". Ce sentiment a malheureusement "perduré alors que le texte a largement évolué en faveur des salariés, grâce à notre action".
L'autre problème est cette question de posture où chacun se sent obligé de ne pas céder d'un pouce. Le gouvernement a de plus contre lui d'avoir adopté une méthode de travail "très mauvaise" : il n'a pas su "donner le sens du projet". La loi travail "préconise le dialogue mais il hystérise la société. Pierre Gattaz, le président du Medef y est autant opposé que la CGT". Ce n'est pas le moindre des paradoxes de cette loi dont on n'a pas fini d'entendre parler.