La crise sanitaire occasionne 3,9 milliards d’euros de pertes
Si la SNCF avait prévenu que la crise sanitaire allait peser très fortement sur ses finances, l’entreprise publique a officiellement mis des chiffres sur cet impact. Au premier semestre, le chiffre d’affaires a chuté de 21% et atteint 14,1 milliards d’euros. Le coronavirus en lui-même a représenté un manque à gagner de 3,9 milliards, le mouvement social contre la réforme des retraites en fin d’année dernière 275 millions. Entre janvier et fin juin, les pertes de la SNCF s’élèvent à 2,4 milliards d’euros.
C’est bien sûr la réduction de la circulation des trains qui est à l’origine des difficultés du semestre. Durant le mois d’avril, alors que la France était en plein confinement, les capacités du TGV ont été ramenées à 7% en avril, celles du Transilien à 34%, celles du TER à 16%. Malgré les restrictions de déplacement et la fermeture des frontières, la SNCF a maintenu un service minimal. Pour ce qui concerne la clientèle européenne, l’Eurostar et le Thalys ont réduit leur capacité à 8% de l’offre nominale.
C’est bien sûr la réduction de la circulation des trains qui est à l’origine des difficultés du semestre. Durant le mois d’avril, alors que la France était en plein confinement, les capacités du TGV ont été ramenées à 7% en avril, celles du Transilien à 34%, celles du TER à 16%. Malgré les restrictions de déplacement et la fermeture des frontières, la SNCF a maintenu un service minimal. Pour ce qui concerne la clientèle européenne, l’Eurostar et le Thalys ont réduit leur capacité à 8% de l’offre nominale.
Le fret tire son épingle du jeu
Les trains de la SNCF ont recommencé à rouler dès le mois de mai : le Transilien a atteint une capacité de 98%, de 87% pour le TER et de 70% pour les TGV. Quant au fret, l’activité a été maintenue à 70% de son activité normale en avril, grâce au transport de produits alimentaires, de carburants et de chlore. Fin juin, le fret retrouvait le niveau d’activité d’avant la crise.
La SNCF a mis en place un plan d’économies et de réduction des coûts à hauteur de 1,8 milliard d’euros pour 2020. La direction assure qu’il n’y aura pas de conséquence sur les emplois de production, « ni sur les investissements indispensables au réseau ou à l’exploitation ferroviaire ». En revanche, les frais de structure et de fonctionnement vont être réduits, tandis que certains projets d’investissements seront abandonnés.
La SNCF a mis en place un plan d’économies et de réduction des coûts à hauteur de 1,8 milliard d’euros pour 2020. La direction assure qu’il n’y aura pas de conséquence sur les emplois de production, « ni sur les investissements indispensables au réseau ou à l’exploitation ferroviaire ». En revanche, les frais de structure et de fonctionnement vont être réduits, tandis que certains projets d’investissements seront abandonnés.