L'étude a été réalisée par les cabinets Atequacy et Singer avocats, le premier étant spécialisé dans la gestion des risques professionnels, le second dans le droit du travail. Six entreprises sur dix ne remplacent pas un employé absent pour cause d'accident du travail ou maladie professionnelle, d'après l'enquête. Un chiffre qui concerne 2017, et qui est bien plus élevé que l'an dernier où les employeurs étaient 44% à ne pas procéder à un remplacement temporaire.
Mais quand l'entreprise procède à un remplacement, celui-ci est définitif dans 17% des cas (c'était 5% seulement en 2016). Les reclassements, suite à un accident du travail, ont baissé d'une année sur l'autre : ils étaient de 30% en 2016, ils ne sont plus que de 20% en 2017. Autre enseignement important : deux tiers des employeurs interrogés ont recensé des arrêts maladie liés aux risques psychosociaux, c'est à dire le stress ou le « burn out ». 9% de ces risques ont été qualifiés en accidents du travail cette année, c'est 1 point de moins qu'en 2016. 13% d'entre eux ont été reconnus comme maladies professionnelles, soit plus du double par rapport à l'an dernier (6%).
Selon les auteurs de l'étude, la hausse sensible du non remplacement des salariés absents pour cause de maladie a plusieurs raisons. La première d'entre elles est le surcoût financier engendré par le remplacement à proprement parler. Il y a aussi et surtout l'incertitude en terme de durée de l'absence, et aussi les contraintes juridiques de la reconduction du contrat à durée déterminée.
Mais quand l'entreprise procède à un remplacement, celui-ci est définitif dans 17% des cas (c'était 5% seulement en 2016). Les reclassements, suite à un accident du travail, ont baissé d'une année sur l'autre : ils étaient de 30% en 2016, ils ne sont plus que de 20% en 2017. Autre enseignement important : deux tiers des employeurs interrogés ont recensé des arrêts maladie liés aux risques psychosociaux, c'est à dire le stress ou le « burn out ». 9% de ces risques ont été qualifiés en accidents du travail cette année, c'est 1 point de moins qu'en 2016. 13% d'entre eux ont été reconnus comme maladies professionnelles, soit plus du double par rapport à l'an dernier (6%).
Selon les auteurs de l'étude, la hausse sensible du non remplacement des salariés absents pour cause de maladie a plusieurs raisons. La première d'entre elles est le surcoût financier engendré par le remplacement à proprement parler. Il y a aussi et surtout l'incertitude en terme de durée de l'absence, et aussi les contraintes juridiques de la reconduction du contrat à durée déterminée.