Au dernier trimestre, Alphabet a engrangé des revenus de 32,3 milliards de dollars. Il s'agit d'une croissance de 24% par rapport au même trimestre de 2016, ce qui permet au chiffre d'affaires annuel du groupe californien de dépasser les 100 milliards de dollars… et même plus, puisqu'il atteint 110,9 milliards. Les recettes publicitaires de Google ont une fois de plus permis à la société dans son ensemble de multiplier les billets vers ; l'an dernier, les espaces publicitaires affichés sur le moteur de recherche ont généré 27,1 milliards de dollars (4,8 milliards de plus que l'année précédente).
En revanche, le bilan est moins brillant au niveau de bénéfice net. Certes, il s'affiche à 12,7 milliards de dollars sur l'exercice 2017, ce qui peut sembler confortable à première vue. Mais dans les faits, il s'agit d'un recul sensible de 35% d'une année sur l'autre. Plusieurs causes à cette baisse : d'abord, la réforme fiscale américaine voulue par l'administration Trump et votée en fin d'année dernière. Celle-ci oblige les entreprises devant rapatrier de l'argent de l'étranger à payer une charge fiscale exceptionnelle. Dans le cas d'Alphabet, cette charge est de 10 milliards de dollars, soit 3 milliards sur le dernier trimestre.
Et puis il y a l'amende infligée par la Commission européenne l'été dernier. Bruxelles a jugé que Google faisait preuve d'abus de position dominante en privilégiant son comparateur de prix en ligne. Avec à la clé, une amende de 2,7 milliards. Enfin, autre budget important qui pèse sur les résultats de Google : les coûts d'acquisition du trafic. Google paie des partenaires pour qu'ils mettent par défaut le moteur de recherche ; ces dépenses ont pesé 6,45 milliards au dernier trimestre, soit 30% de plus.
En revanche, le bilan est moins brillant au niveau de bénéfice net. Certes, il s'affiche à 12,7 milliards de dollars sur l'exercice 2017, ce qui peut sembler confortable à première vue. Mais dans les faits, il s'agit d'un recul sensible de 35% d'une année sur l'autre. Plusieurs causes à cette baisse : d'abord, la réforme fiscale américaine voulue par l'administration Trump et votée en fin d'année dernière. Celle-ci oblige les entreprises devant rapatrier de l'argent de l'étranger à payer une charge fiscale exceptionnelle. Dans le cas d'Alphabet, cette charge est de 10 milliards de dollars, soit 3 milliards sur le dernier trimestre.
Et puis il y a l'amende infligée par la Commission européenne l'été dernier. Bruxelles a jugé que Google faisait preuve d'abus de position dominante en privilégiant son comparateur de prix en ligne. Avec à la clé, une amende de 2,7 milliards. Enfin, autre budget important qui pèse sur les résultats de Google : les coûts d'acquisition du trafic. Google paie des partenaires pour qu'ils mettent par défaut le moteur de recherche ; ces dépenses ont pesé 6,45 milliards au dernier trimestre, soit 30% de plus.