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Manuel Valls n'a pas mégoté durant son discours devant les milieux économiques et financiers de la City. « Mon rôle », a t-il dit, « c'est d'aller au devant des acteurs économiques, ceux qui créent la richesse ». Il est loin le temps où François Hollande dénonçait la finance… Le Premier ministre n'a pas hésité à lâcher un « My government is pro-business ! » retentissant, qui a fait écho au « J'aime l'entreprise » énoncé durant l'université d'été du Medef.
Valls a également joué de l'ironie, en déclarant avoir « une mauvaise nouvelle » : « dans peu de temps les magasins seront bientôt ouverts le dimanche, en tout cas à Paris ». Le Premier ministre a également précisé que les musées aussi allaient être ouverts toute la semaine… Sur un ton plus sérieux, il a aussi et surtout invité les investisseurs à s'intéresser à la France. Ambitieux, il a déclaré vouloir « refaire de la France la première puissance économique en Europe ». Aurait-il oublié l'Allemagne ?
En ce qui concerne les relations toujours tendues entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, Manuel Valls s'est fait rassurant : « la France souhaite que le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne ». Un référendum pour la poursuite ou non de l'adhésion du Royaume-Uni à l'Europe devrait être organisé en 2017.