L’institut des statistiques italienne (Istat) a fait les comptes pour l’année 2018 et ils ne sont pas très bons. La croissance du PIB s’est limitée à un modeste +0,9%, moitié moins que l’année précédente. Sur les deux derniers trimestres de 2018, l’Italie est entrée dans une récession technique, ce qui inquiète les milieux économiques : la croissance pour l’année 2019 pourrait se montrer encore plus faible. Cette période coïncide avec le bras de fer entamé entre Bruxelles et le gouvernement populiste du Mouvement 5 Étoiles et d’extrême droite de la Ligue. La conjoncture en a souffert, tout comme le moral des chefs d’entreprises.
Beaucoup d’entreprises ont appuyé sur le frein des investissements, ne sachant pas dans quelle direction économique le gouvernement voulait embarquer le pays. L’an dernier, la consommation des ménages a marqué le pas : ce pilier essentiel de l’économie italienne s’est limité à une croissance de 0,4%, contre 0,9% en 2017. Les investissements et les exportations ont également enregistré des trous d’air préjudiciables à la bonne tenue de l’économie du pays. Enfin, la dette italienne représente 132,1% du produit intérieur brut.
L’Italie est loin d’en avoir terminé avec les difficultés et les incertitudes. Un exemple l’illustre parfaitement : le tunnel entre Lyon et Turin, qui a provoqué une valse hésitation du gouvernement bicéphale. Sur ce dossier, le ministre italien de l’Économie, Giovanni Tria, a relevé une « évolution positive ». Les autorités françaises poussent Rome pour une mise en œuvre rapide, mais la décision n’est pas dans le camp de la France.
Beaucoup d’entreprises ont appuyé sur le frein des investissements, ne sachant pas dans quelle direction économique le gouvernement voulait embarquer le pays. L’an dernier, la consommation des ménages a marqué le pas : ce pilier essentiel de l’économie italienne s’est limité à une croissance de 0,4%, contre 0,9% en 2017. Les investissements et les exportations ont également enregistré des trous d’air préjudiciables à la bonne tenue de l’économie du pays. Enfin, la dette italienne représente 132,1% du produit intérieur brut.
L’Italie est loin d’en avoir terminé avec les difficultés et les incertitudes. Un exemple l’illustre parfaitement : le tunnel entre Lyon et Turin, qui a provoqué une valse hésitation du gouvernement bicéphale. Sur ce dossier, le ministre italien de l’Économie, Giovanni Tria, a relevé une « évolution positive ». Les autorités françaises poussent Rome pour une mise en œuvre rapide, mais la décision n’est pas dans le camp de la France.