
Le gouvernement veut forcer les laboratoires pharmaceutiques à la transparence sur les remises accordées aux pharmacies.
En cause le désormais fameux article 40 du projet de loi qui obligera, si le texte est voté, les laboratoires à déclarer l'intégralité des remises qu'ils font aux pharmaciens, médicament par médicament, au Comité économique des produits de santé, l'organisme qui fixe les tarifs des médicaments remboursables. En cas de refus, une amende sera administrée aux laboratoires.
L'objectif pour ce comité est d'adapter les prix des génériques, en fonction des prix réellement pratiqués par les officines. Une manière pour le gouvernement de réduire le prix de vente des génériques, de quoi faire des économies substantielles de 15 millions d'euros en 2015, 30 millions en 2016 et 45 millions en 2017.
Ces remises des laboratoires sont pourtant parfaitement légales. Ces derniers sont autorisés à accorder des remises commerciales, dans la limite de 17 % du prix de la boîte. Des remises initialement destinées à favoriser l'essor des médicaments génériques, en incitant donc les pharmaciens à les vendre aux patients.
Les syndicats s'opposent aujourd'hui à cette transparence. Ils redoutent que cette mesure pousse les laboratoires à remettre en question les contrats de coopération commerciale avec les pharmacies.
Ces contrats représenteraient en moyenne 36 000 euros par an et par officine. Le secrétaire général de l'USPO, Gilles Bonnefond, redoute que si l'on supprime cette source de revenus, 6 000 pharmaciens devront mettre la clé sous la porte. Les pharmaciens attendent impatiemment un rendez-vous avec la ministre, avant l'examen du projet de loi le 21 octobre prochain.
L'objectif pour ce comité est d'adapter les prix des génériques, en fonction des prix réellement pratiqués par les officines. Une manière pour le gouvernement de réduire le prix de vente des génériques, de quoi faire des économies substantielles de 15 millions d'euros en 2015, 30 millions en 2016 et 45 millions en 2017.
Ces remises des laboratoires sont pourtant parfaitement légales. Ces derniers sont autorisés à accorder des remises commerciales, dans la limite de 17 % du prix de la boîte. Des remises initialement destinées à favoriser l'essor des médicaments génériques, en incitant donc les pharmaciens à les vendre aux patients.
Les syndicats s'opposent aujourd'hui à cette transparence. Ils redoutent que cette mesure pousse les laboratoires à remettre en question les contrats de coopération commerciale avec les pharmacies.
Ces contrats représenteraient en moyenne 36 000 euros par an et par officine. Le secrétaire général de l'USPO, Gilles Bonnefond, redoute que si l'on supprime cette source de revenus, 6 000 pharmaciens devront mettre la clé sous la porte. Les pharmaciens attendent impatiemment un rendez-vous avec la ministre, avant l'examen du projet de loi le 21 octobre prochain.