Les raisons qui expliquent cette nouvelle dégradation sont connues. Au vu de la très libérale agence de notation, la France rencontre toujours des problèmes de compétitivité liés en grande partie aux « contraintes politiques » qui pèsent sur le pays. Les « rigidités » d'une partie de la classe politique, en partie la gauche de la gauche, concernant la loi Macron sont jugées problématiques pour la réforme du pays.
La croissance est elle jugée faible, et elle devrait le rester sur le moyen terme. Moody's écrit qu'en France, la croissance est plus lente par rapport aux reprises mesurées un peu partout ailleurs en Europe. Il est difficile ici de ne pas donner raison à l'agence : en pronostiquant 1,5% de croissance en 2016 après 1% cette année, on ne peut pas dire que les perspectives soient explosives.
La dette devrait donc continuer à peser fortement, et que ce fardeau « important » ne va pas s'alléger dans les mois qui viennent. Malgré tout, tout n'est pas noir pour l'Hexagone : son économie reste diversifiée, sa démographie « favorable », et il est relativement facile de s'y financer. C'est pourquoi la perspective reste à stable : la note ne changera pas sans doute jusqu'aux prochaines élections présidentielles.
La croissance est elle jugée faible, et elle devrait le rester sur le moyen terme. Moody's écrit qu'en France, la croissance est plus lente par rapport aux reprises mesurées un peu partout ailleurs en Europe. Il est difficile ici de ne pas donner raison à l'agence : en pronostiquant 1,5% de croissance en 2016 après 1% cette année, on ne peut pas dire que les perspectives soient explosives.
La dette devrait donc continuer à peser fortement, et que ce fardeau « important » ne va pas s'alléger dans les mois qui viennent. Malgré tout, tout n'est pas noir pour l'Hexagone : son économie reste diversifiée, sa démographie « favorable », et il est relativement facile de s'y financer. C'est pourquoi la perspective reste à stable : la note ne changera pas sans doute jusqu'aux prochaines élections présidentielles.