Reste à savoir quand. Et à quel prix ! À ces deux questions, le COO n'a évidemment pas répondu… mais le mois de septembre est revenu avec insistance depuis des mois (en même temps qu'un lancement en Allemagne). Netflix négocie d'arrache-pied non seulement avec les producteurs de contenus pour obtenir les droits de diffusion de leurs séries TV, mais aussi avec le gouvernement qui voit d'un oeil mauvais l'arrivée du géant américain au pays de Canal+ et de la sacro-sainte chronologie des médias. Ted Sarandos a néanmoins promis des spectacles en « première mondiale » pour ses abonnés européens, sans qu'on en sache plus.
Reed Hastings, le PDG de Netflix, a par ailleurs justifié la hausse du prix de l'abonnement mensuel pour les nouveaux abonnés aux États-Unis. Il sera augmenté d'un à deux dollars (il est actuellement de 7,99$), une hausse nécessaire pour offrir « plus de contenus originaux » - Netflix est connu pour l'excellence des séries TV produites par ses soins, en particulier House of Cards. Les producteurs, qui veulent aussi une plus grande part des revenus engrangés par Netflix, n'hésitent plus non plus à faire monter les enchères avec Amazon et Hulu, deux services qui cherchent également à obtenir les licences de leurs productions.
Au premier trimestre, Netflix a gagné 4 millions d'abonnés supplémentaires, soit en tout 48,35 millions de clients (dont 35,67 millions aux États-Unis). Le chiffre d'affaires a augmenté de 24% à 1,27 milliard de dollars, tandis que le bénéfice s'est hissé à 53 millions (multiplié par 20 par-rapport à l'an dernier !)