Moins d'abonnés que prévu
Alors que la pandémie a permis à Netflix de multiplier les abonnés cloîtrés à la maison, la crise sanitaire a aussi eu des effets négatifs pour le géant américain de la vidéo à la demande sur abonnement. Netflix compte désormais 208 millions d'abonnés payants dans le monde, selon les résultats produits par l'entreprise pour le premier trimestre. C'est 14% de plus que durant la même période de l'an passé… Mais c'est aussi 2 millions de moins que les promesses faites par le groupe, dont l'action a reculé de 10% lors des échanges d'après clôture.
Dans un communiqué, Netflix rappelle avoir terminé l'année 2020 avec davantage d'abonnés et de revenus que l'entreprise en aurait eu sans la crise sanitaire. Une situation déséquilibrée : « la croissance de notre base d'abonnés payants a ralenti à cause de la percée de 2020 liée au Covid-19 », explique-t-elle. Par ailleurs, les délais de production dus à la pandémie ont occasionné une offre de contenus plus réduite au premier semestre.
Dans un communiqué, Netflix rappelle avoir terminé l'année 2020 avec davantage d'abonnés et de revenus que l'entreprise en aurait eu sans la crise sanitaire. Une situation déséquilibrée : « la croissance de notre base d'abonnés payants a ralenti à cause de la percée de 2020 liée au Covid-19 », explique-t-elle. Par ailleurs, les délais de production dus à la pandémie ont occasionné une offre de contenus plus réduite au premier semestre.
La concurrence à l'affût
Petit à petit, le monde est en train de retrouver une certaine normalité, ce qui pèse sur les résultats de Netflix dont le bassin d'abonnés aux États-Unis a atteint un plateau. La croissance serait désormais à aller chercher du côté de la concurrence, notamment Disney+ et HBO Max qui ont des réserves d'abonnés plus importantes. Ce d'autant que ces deux plateformes ne sont pas encore disponibles partout dans le monde.
Reed Hastings, fondateur et patron de Netflix, s'est toutefois voulu rassurant : « nous avons examiné de près les données dans les régions où il y a de nouveaux concurrents et cela ne fait pas de différence pour nous en termes de croissance relative ». Il rappelle également que l'entreprise a bénéficié de dix années de croissance sans encombre, « c'est juste un peu bancal en ce moment ».
Reed Hastings, fondateur et patron de Netflix, s'est toutefois voulu rassurant : « nous avons examiné de près les données dans les régions où il y a de nouveaux concurrents et cela ne fait pas de différence pour nous en termes de croissance relative ». Il rappelle également que l'entreprise a bénéficié de dix années de croissance sans encombre, « c'est juste un peu bancal en ce moment ».