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Nissan : départ du dirigeant en charge du plan de relance





Le 24 Décembre 2019, par Aurélien Delacroix

Nissan, et au-delà l'alliance avec Renault et Mitsubishi, n'est pas sorti de l'ornière. Le constructeur automobile japonais essuie un nouveau revers dans la mise en place de son plan de relance.


Nissan embourbé dans les difficultés

Nouvelle difficulté pour Nissan, qui subit la défection d'un membre important de son équipe de direction. Jun Seki a en effet annoncé qu'il quittait ses fonctions de vice-directeur général délégué du constructeur automobile, pour devenir président de Nidec Corp, un équipementier. Ce faisant, il abandonne un groupe dans lequel il a travaillé une trentaine d'années. Il a notamment géré les activités chinoises de Nissan. Un poste stratégique donc, que le dirigeant quittera sans doute au mois de janvier. Ce coup dur est d'autant plus problématique pour Nissan que Jun Seki avait été chargé il y a quelques semaines de mettre en œuvre le plan de relance de l'entreprise.

Depuis l'arrestation de Carlos Ghosn en fin d'année dernière au Japon pour des soupçons de malversation financière, Nissan est en difficulté. La direction du groupe a été en partie remaniée pour solder les errances du passé, mais il a aussi décider d'un plan important de redressement opérationnel. Sans oublier de retisser les liens avec le partenaire Renault, avec qui les relations sont très tendues.

Pas une question d'argent

Jun Seki explique « adorer » Nissan et il affirme se sentir mal de quitter l'entreprise alors que l'effort de relance est loin d'être abouti. Mais arrivé à 58 ans, l'offre de Nidec était une opportunité à saisir, et il ne pouvait pas la refuser : c'est là « probablement » sa dernière chance de pouvoir diriger un groupe, indique-t-il encore dans le communiqué. Seki a été pressenti pour devenir le directeur général de Nissan.

L'ex-dirigeant précise qu'il ne s'agit pas d'une question d'argent, au contraire : sa décision aura un impact financier négatif car « Nissan payait bien ». Il n'entre pas plus dans les détails. Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un coup dur pour le constructeur automobile, et un obstacle de plus è franchir sur la route vers le redressement. 



Tags : Nissan

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