Hiroto Saikawa, qui siège aussi au conseil d'administration de Renault, fait partie de ceux qui sont contre le poids supplémentaire pris par le gouvernement français au sein de l'entreprise. Il qualifie cette initiative de « problème important » source d'inquiétude pour le constructeur nippon.
L'opposition de Nissan est d'autant plus virulente qu'elle s'appuie sur des résultats solides pour l'entreprise japonaise : le premier semestre a été plus que positif, avec des ventes et des profits deux fois supérieurs à ceux de son homologue français. Un retournement de situation ironique : en 1999, c'était Renault qui sauvait Nissan de la déconfiture.
Au printemps, l'État français a porté sa participation dans le capital de Renault-Nissan à 19,7%, contre 15% auparavant. Une initiative qui a fortement déplu chez les partenaires japonais du groupe et qui pourrait les pousser à durcir le ton.
L'opposition de Nissan est d'autant plus virulente qu'elle s'appuie sur des résultats solides pour l'entreprise japonaise : le premier semestre a été plus que positif, avec des ventes et des profits deux fois supérieurs à ceux de son homologue français. Un retournement de situation ironique : en 1999, c'était Renault qui sauvait Nissan de la déconfiture.
Au printemps, l'État français a porté sa participation dans le capital de Renault-Nissan à 19,7%, contre 15% auparavant. Une initiative qui a fortement déplu chez les partenaires japonais du groupe et qui pourrait les pousser à durcir le ton.