Les députés britanniques ont rejeté avec force le texte négocié par Theresa May avec l’Union européenne, qui avait au moins le mérite de comporter une période de transition durant laquelle les deux parties pouvaient discuter d’un accord commercial. Si le pays devait divorcer de l’UE sans aucun terrain d’entente, le Royaume-Uni devrait se contenter des règles commerciales de l’OMC, qui sont bien moins avantageuses que celles du marché unique. Au lendemain du Brexit prévu fin mars, les droits de douane seront restaurées entre Londres et ses ex-partenaires européens : une catastrophe pour de nombreuses entreprises.
C’est le cas de Nissan, qui a installé à Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, sa plus grande usine en Europe. Le constructeur automobile a prévenu qu’il n’y produira pas son X-Trail, le dernier crossover de la gamme. Pourtant, l’usine devait accueillir cette production comme le groupe l’avait assuré en 2016. Mais si la décision de Nissan a été prise d’abord pour des « raison économiques », c’est également « l’incertitude persistante » dans les futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne qui « n’aide pas » des entreprises comme Nissan à « planifier l’avenir », a expliqué le président de la branche Europe du constructeur, Gianluca de Ficchy.
Nissan n’est pas la seule grande entreprise à prendre ses distances avec le Royaume-Uni. L’industrie automobile dans son ensemble va très mal vivre une sortie sans accord : Land Rover va cesser sa production durant une semaine en avril, Toyota compte arrêter temporairement ses opérations en cas de Brexit « dur ». Airbus, de son côté, a prévenu de décisions « très douloureuses » si d’aventure Londres ne trouvait aucun terrain d’entente avec Bruxelles.
C’est le cas de Nissan, qui a installé à Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, sa plus grande usine en Europe. Le constructeur automobile a prévenu qu’il n’y produira pas son X-Trail, le dernier crossover de la gamme. Pourtant, l’usine devait accueillir cette production comme le groupe l’avait assuré en 2016. Mais si la décision de Nissan a été prise d’abord pour des « raison économiques », c’est également « l’incertitude persistante » dans les futures relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne qui « n’aide pas » des entreprises comme Nissan à « planifier l’avenir », a expliqué le président de la branche Europe du constructeur, Gianluca de Ficchy.
Nissan n’est pas la seule grande entreprise à prendre ses distances avec le Royaume-Uni. L’industrie automobile dans son ensemble va très mal vivre une sortie sans accord : Land Rover va cesser sa production durant une semaine en avril, Toyota compte arrêter temporairement ses opérations en cas de Brexit « dur ». Airbus, de son côté, a prévenu de décisions « très douloureuses » si d’aventure Londres ne trouvait aucun terrain d’entente avec Bruxelles.