La facture s'alourdit
Il faudra attendre une année supplémentaire pour voir l'EPR Hinkley Point C démarrer sa production d'électricité. Alors que la centrale nucléaire devait entrer en fonction en juin 2026, ce qui constituait déjà un report par rapport au lancement initial de 2025, le maitre d'ouvrage EDF a annoncé que le démarrage du premier réacteur aurait finalement lieu en juin 2027. C'est un nouveau report pour ce chantier débuté en 2016 dans le Somerset, dans le sud-ouest de l'Angleterre.
Le retard des deux unités de la centrale est évalué à 15 mois, un report dont EDF a calculé le coût à 3 milliards de livres supplémentaires (environ 3,5 milliards d'euros). Alors que l'EPR avait été facturé à l'origine 18 milliards de livres, la facture totale avoisine désormais les 26 milliards. Le gouvernement britannique a pris note de la mauvaise nouvelle et a annoncé vouloir continuer à travailler étroitement avec l'énergéticien français pour finaliser Hinkley Point C.
Le retard des deux unités de la centrale est évalué à 15 mois, un report dont EDF a calculé le coût à 3 milliards de livres supplémentaires (environ 3,5 milliards d'euros). Alors que l'EPR avait été facturé à l'origine 18 milliards de livres, la facture totale avoisine désormais les 26 milliards. Le gouvernement britannique a pris note de la mauvaise nouvelle et a annoncé vouloir continuer à travailler étroitement avec l'énergéticien français pour finaliser Hinkley Point C.
La déconvenue de l'EPR
Ce nouveau retard est la conséquence de la pandémie qui a retardé des travaux, ainsi que le volume supplémentaires d'études de génie civil. EDF précise que la nouvelle fenêtre de juin 2026 est sous réserve de nouvelles crises, qu'elles soient sanitaires ou militaires (conséquences de la guerre en Ukraine). Pour l'EPR, c'est une nouvelle fois une déconvenue.
La centrale de nouvelle génération en construction à Flamanville, dans la Manche, multiplie elle aussi les retards (11 ans de retard !) et les déconvenues. Le chargement du combustible est désormais prévu pour le deuxième trimestre 2023. Quant au coût, il est estimé à 12,7 milliards d'euros. En Finlande, Olkiluoto-3 a connu 12 années de retard mais il a finalement démarré sa production en mars 2022.
La centrale de nouvelle génération en construction à Flamanville, dans la Manche, multiplie elle aussi les retards (11 ans de retard !) et les déconvenues. Le chargement du combustible est désormais prévu pour le deuxième trimestre 2023. Quant au coût, il est estimé à 12,7 milliards d'euros. En Finlande, Olkiluoto-3 a connu 12 années de retard mais il a finalement démarré sa production en mars 2022.