1,5 milliard d'euros de plus
La facture de l'EPR de Flamanville, dans la Manche, s'est encore alourdie. EDF, le maître d'œuvre, va devoir dépenser 1,5 milliard d'euros supplémentaires pour réparer huit soudures sur le réacteur nucléaire de nouvelle génération. Ce sont quatre robots téléopérés qui vont s'acquitter de la tâche délicate, qui nécessite une grande précision à l'intérieur des tuyauteries concernées.
Pour ces travaux, EDF a dû faire son choix parmi trois scénarios. La proposition retenue devra toutefois obtenir l'aval de l'Autorité de la sûreté nationale (ASN), dont l'avis sera rendu d'ici l'automne prochain. Si l'Autorité devait révoquer ce scénario, EDF devra attendre une année supplémentaire et ajouter 400 millions d'euros de plus pour réparer ces soudures, mais l'ASN devrait donner son feu vert pour la proposition initiale.
Pour ces travaux, EDF a dû faire son choix parmi trois scénarios. La proposition retenue devra toutefois obtenir l'aval de l'Autorité de la sûreté nationale (ASN), dont l'avis sera rendu d'ici l'automne prochain. Si l'Autorité devait révoquer ce scénario, EDF devra attendre une année supplémentaire et ajouter 400 millions d'euros de plus pour réparer ces soudures, mais l'ASN devrait donner son feu vert pour la proposition initiale.
Dix ans de retard
En bout de course, l'EPR devrait représenter des coûts de l'ordre de 12,4 milliards d'euros. À l'origine, ce réacteur nucléaire de nouvelle génération était facturé 3,3 milliards d'euros, trois fois moins cher. Les nombreux travaux supplémentaires ont repoussé la mise en service de la centrale : elle devrait produire de l'électricité d'ici la fin 2022… avec dix ans de retard.
L'EPR de Flamanville n'est pas le seul caillou dans la botte d'EDF. L'électricien doit aussi faire face à des retards et des travaux supplémentaires pour le réacteur EPR d'Hinkley Point, en Angleterre (un surcoût de 3,3 milliards). Le tout intervient à un moment où l'entreprise entame une réorganisation lourde de ses activités.
L'EPR de Flamanville n'est pas le seul caillou dans la botte d'EDF. L'électricien doit aussi faire face à des retards et des travaux supplémentaires pour le réacteur EPR d'Hinkley Point, en Angleterre (un surcoût de 3,3 milliards). Le tout intervient à un moment où l'entreprise entame une réorganisation lourde de ses activités.