10 000 emplois sur la sellette
Les temps sont décidément bien difficiles pour HSBC. Le Financial Times explique que la banque, installée au Royaume-Uni mais dont une grande partie de l'activité repose en Asie, va supprimer 10 000 emplois supplémentaires. La nouvelle direction de l'établissement, menée par Noel Quinn, a identifié plusieurs sources d'économies à commencer par les coûts de fonctionnement.
La coupe claire va ainsi concerner l'Europe et les emplois bien rémunérés. La banque se serait étonnée d'avoir autant de personnels sur le vieux-continent alors que l'entreprise enregistre des rendements « à deux chiffres » en Asie. Le coup s'annonce donc rude pour l'activité européenne du groupe.
La coupe claire va ainsi concerner l'Europe et les emplois bien rémunérés. La banque se serait étonnée d'avoir autant de personnels sur le vieux-continent alors que l'entreprise enregistre des rendements « à deux chiffres » en Asie. Le coup s'annonce donc rude pour l'activité européenne du groupe.
Bénéfice net en progression
Cette nouvelle annonce suit un premier plan de restructuration qui touche 4 000 emplois. Malgré tout, HSBC se porte relativement bien : son bénéfice net au premier semestre s'est établi à 8,5 milliards de dollars, un chiffre en hausse de 18,6% par rapport à l'an dernier.
Comme toutes les banques, HSBC doit composer avec des taux d'intérêt bas, qui grèvent les profits sur les prêts consentis. Le groupe doit également s'arranger avec les incertitudes liées au Brexit, le Royaume-Uni devant quitter, avec ou sans accord, l'Union européenne à la fin du mois. Et la guerre commerciale qui fait toujours rage entre les États-Unis et la Chine est une difficulté supplémentaire pour la banque très exposée en Asie.
Comme toutes les banques, HSBC doit composer avec des taux d'intérêt bas, qui grèvent les profits sur les prêts consentis. Le groupe doit également s'arranger avec les incertitudes liées au Brexit, le Royaume-Uni devant quitter, avec ou sans accord, l'Union européenne à la fin du mois. Et la guerre commerciale qui fait toujours rage entre les États-Unis et la Chine est une difficulté supplémentaire pour la banque très exposée en Asie.
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