Air France avait déjà dû supprimer la moitié de ses vols long-courrier il y a un mois en raison d'une première mobilisation des personnels. Il est probable que les mêmes causes engendrent les mêmes conséquences le 23 mars, alors que 11 syndicats appellent à une nouvelle journée d'action. Les représentants des personnels exigent de la direction une hausse des rémunérations de 6% : les salaires ont été partiellement gelés entre 2012 et 2018, et cette progression sensible des rémunérations ne serait donc qu'un rattrapage de l'inflation.
Le hic, c'est que la direction de la compagnie aérienne et deux des syndicats minoritaires de l'entreprise (la CFDT et la CFE-CGC) se sont entendus sur une hausse des salaires de… 1%. Cet accord sur les négociations annuelles obligatoires pour 2018 est dans le collimateur des autres organisations syndicales. Et les choses n'ont pas l'air de se dérouler au mieux entre les représentants des personnels et la direction. Philippe Evain, le président du SNPL, principal syndicat des pilotes de ligne, explique dans Le Monde que l'intersyndicale n'a plus aucune relation avec la tête de l'entreprise.
« Si Air France ne peut augmenter ses salariés après avoir réalisé 1,5 milliard d'euros de bénéfices en 2017, c'est incompréhensible », estime-t-il, avant de demander à l'État de s'impliquer dans ce dossier. « Quand le dialogue social se durcit chez Air France, habituellement, c'est le gouvernement qui met le holà ». Mais pour le moment, les autorités n'ont pas levé le petit doigt. Les voyageurs feront une fois encore les frais de ce blocage.
Le hic, c'est que la direction de la compagnie aérienne et deux des syndicats minoritaires de l'entreprise (la CFDT et la CFE-CGC) se sont entendus sur une hausse des salaires de… 1%. Cet accord sur les négociations annuelles obligatoires pour 2018 est dans le collimateur des autres organisations syndicales. Et les choses n'ont pas l'air de se dérouler au mieux entre les représentants des personnels et la direction. Philippe Evain, le président du SNPL, principal syndicat des pilotes de ligne, explique dans Le Monde que l'intersyndicale n'a plus aucune relation avec la tête de l'entreprise.
« Si Air France ne peut augmenter ses salariés après avoir réalisé 1,5 milliard d'euros de bénéfices en 2017, c'est incompréhensible », estime-t-il, avant de demander à l'État de s'impliquer dans ce dossier. « Quand le dialogue social se durcit chez Air France, habituellement, c'est le gouvernement qui met le holà ». Mais pour le moment, les autorités n'ont pas levé le petit doigt. Les voyageurs feront une fois encore les frais de ce blocage.
Inscription Newsletter
