Quand Nvidia voulait mettre la main sur ARM
Le rachat du fondeur ARM par Nvidia semblait logique : le géant des cartes graphiques s’offrait le luxe de créer un véritable géant des microprocesseurs, s’accaparant au passage la technologie propriétaire d’ARM qui est utilisée dans de nombreuses puces électroniques, et tout particulièrement celles des smartphones. SoftBank, qui semblait depuis quelque temps vouloir se séparer d’ARM, a rapidement sauté sur l’occasion.
Il faut dire que Nvidia avait proposé 40 milliards de dollars, dont une partie payée en actions… Une bonne affaire pour SoftBank, surtout depuis la hausse de la valeur de l’action Nvidia en Bourse, et qui a fait grimper le prix de l’opération à 66 milliards de dollars fin janvier 2022. Le nombre d’actions Nvidia accordées n’ayant pas été revu à la baisse.
Il faut dire que Nvidia avait proposé 40 milliards de dollars, dont une partie payée en actions… Une bonne affaire pour SoftBank, surtout depuis la hausse de la valeur de l’action Nvidia en Bourse, et qui a fait grimper le prix de l’opération à 66 milliards de dollars fin janvier 2022. Le nombre d’actions Nvidia accordées n’ayant pas été revu à la baisse.
Les inquiétudes sur la concurrence auront eu raison du rachat
Dès septembre 2020, et encore plus par la suite, plusieurs régulateurs avaient émis des réticences concernant l’opération : les autorités de la concurrence britannique, américaine et européenne semblaient peu favorables. Il en allait de même chez des géants de la high-tech, dont Microsoft et Qualcomm, inquiets de voir le fondeur dont ils utilisent en partie les puces passer entre les mains du spécialiste des cartes graphiques.
Des inquiétudes suffisamment poussées, sur fond de pénurie de micro-processeurs et de risque de disruption de la concurrence, qui auront poussé Nvidia et SoftBank à mettre un terme à l’opération. Nvidia, selon les informations du Financial Times, paiera 1,25 milliard de dollars à SoftBank pour son abandon.
De son côté, SoftBank aurait déjà dans les cartons le futur d’ARM : une introduction en Bourse, à Wall Street, qui serait réalisée avant la fin de l’année 2022.
Des inquiétudes suffisamment poussées, sur fond de pénurie de micro-processeurs et de risque de disruption de la concurrence, qui auront poussé Nvidia et SoftBank à mettre un terme à l’opération. Nvidia, selon les informations du Financial Times, paiera 1,25 milliard de dollars à SoftBank pour son abandon.
De son côté, SoftBank aurait déjà dans les cartons le futur d’ARM : une introduction en Bourse, à Wall Street, qui serait réalisée avant la fin de l’année 2022.