Croissance amputée
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'est pas spécialement optimiste pour la croissance du produit intérieur brut cette année. Le rythme de croissance sera amputé en raison des conséquences de la guerre en Ukraine. Le scénario de l'institution prévoit ainsi une progression du PIB mondial comprise entre 3,1 et 3,7%, soit 0,7 à 1,3 point de moins que les précédentes prévisions de l'OMC qui, en octobre dernier, prévoyait une croissance de 4,7%.
L'organisation estime également que le commerce mondial enregistrera une progression de 2,4 à 3% en 2022. Certains produits sont particulièrement touchés, notamment le blé pour lequel l'Ukraine et la Russie représentent 25% de la production mondiale, mais aussi l'orge (15%), ou encore l'huile de tournesol (45%). Les hydrocarbures aussi sont concernées, la Russie pesait 9,4% du marché mondial pour les carburants, et de 20% pour le gaz.
L'organisation estime également que le commerce mondial enregistrera une progression de 2,4 à 3% en 2022. Certains produits sont particulièrement touchés, notamment le blé pour lequel l'Ukraine et la Russie représentent 25% de la production mondiale, mais aussi l'orge (15%), ou encore l'huile de tournesol (45%). Les hydrocarbures aussi sont concernées, la Russie pesait 9,4% du marché mondial pour les carburants, et de 20% pour le gaz.
Des fournisseurs clé
Et ce n'est pas tout. La Russie est un acteur clé dans la fourniture de palladium (26% des exportations dans le monde). Quant à l'Ukraine, le pays assure une bonne partie de la fourniture mondiale de néon, un gaz indispensable pour la production de semi-conducteurs. Entre les sanctions imposées à la Russie et l'économie détruite de l'Ukraine, de nombreuses chaînes d'approvisionnement vont rencontrer de sérieuses difficultés.
L'OMC indique que certaines régions du monde souffriront plus que d'autres du conflit. Ce sera le cas de l'Afrique et du Moyen-Orient, qui importent la moitié de leur blé d'Ukraine et de Russie. La hausse des prix dans ces zones pourrait s'établir entre 50 et 85% en fonction des produits importés, de quoi dégrader un peu plus la situation économique de pays déjà frappés de plein fouet par la pandémie.
L'OMC indique que certaines régions du monde souffriront plus que d'autres du conflit. Ce sera le cas de l'Afrique et du Moyen-Orient, qui importent la moitié de leur blé d'Ukraine et de Russie. La hausse des prix dans ces zones pourrait s'établir entre 50 et 85% en fonction des produits importés, de quoi dégrader un peu plus la situation économique de pays déjà frappés de plein fouet par la pandémie.