Mieux encore : le résultat donné par l'institut de statistiques donne un déficit public qui s'est établi à 2,6% du PIB. C'est moins que la barre des 3% exigé par Bruxelles, c'est aussi moins élevé que la prévision du gouvernement qui était de 2,9%. Bruno Le Maire avait toutefois commencé à préparer les esprits à la bonne nouvelle, en évoquant il y a quelques jours une fourchette comprise entre 2,7% et 2,8% du PIB. En 2016, le déficit public avait été de 3,4%… La différence d'une année sur l'autre montre que la vigueur de la croissance est bel et bien là.
Le ministre de l'Économie se félicite bien sûr de ce résultat, non sans saluer au passage les réformes impulsées par l'exécutif. « C'est une bonne nouvelle pour les Français. C'est la preuve que la stratégie définie par le président de la République en matière de redressement des comptes publics et de croissance est la bonne », a-t-il déclaré au micro de France Info. Le locataire de Bercy s'enorgueillit par ailleurs d'avoir fait mentir la Cour des comptes ! Celle-ci avait estimé l'an dernier que le déficit serait au-dessus de 3%. « Nous avons pris des décisions difficiles et c'est ce qui nous a permis d'être sous les 3%. Nous avons tenu nos engagements », a-t-il asséné.
La croissance, de 2% en 2017, a donc permis à la France de contenir son déficit public ; mais l'Insee relève aussi une forte hausse des recettes, qui ont grimpé de 4% l'an dernier, contre 1,6% en 2016. L'impôt sur les sociétés a également contribué à améliorer la situation (+8 milliards d'euros), mais c'est en grande partie dû à la contribution exceptionnelle qui a compensé le remboursement de la taxe de 3% sur les dividendes. La TVA a permis d'engranger 7,6 milliards supplémentaires. En revanche, les dépenses publiques augmentent (+2,5%) tout comme la dette publique (+65,9 milliards par rapport à 2016). Elle pèse désormais 97% du PIB.
Le ministre de l'Économie se félicite bien sûr de ce résultat, non sans saluer au passage les réformes impulsées par l'exécutif. « C'est une bonne nouvelle pour les Français. C'est la preuve que la stratégie définie par le président de la République en matière de redressement des comptes publics et de croissance est la bonne », a-t-il déclaré au micro de France Info. Le locataire de Bercy s'enorgueillit par ailleurs d'avoir fait mentir la Cour des comptes ! Celle-ci avait estimé l'an dernier que le déficit serait au-dessus de 3%. « Nous avons pris des décisions difficiles et c'est ce qui nous a permis d'être sous les 3%. Nous avons tenu nos engagements », a-t-il asséné.
La croissance, de 2% en 2017, a donc permis à la France de contenir son déficit public ; mais l'Insee relève aussi une forte hausse des recettes, qui ont grimpé de 4% l'an dernier, contre 1,6% en 2016. L'impôt sur les sociétés a également contribué à améliorer la situation (+8 milliards d'euros), mais c'est en grande partie dû à la contribution exceptionnelle qui a compensé le remboursement de la taxe de 3% sur les dividendes. La TVA a permis d'engranger 7,6 milliards supplémentaires. En revanche, les dépenses publiques augmentent (+2,5%) tout comme la dette publique (+65,9 milliards par rapport à 2016). Elle pèse désormais 97% du PIB.