Depuis 2012 et le lancement de l’opérateur Free Mobile, le marché français de la téléphonie compte quatre acteurs : Free Mobile donc, Orange, Bouygues Telecom et SFR. Les prix ont fortement baissé, pour le plus grand bonheur des consommateurs, mais les opérateurs ont moins d’argent pour construire leurs réseaux : 4G, fibre, et demain la 5G. Ces dernières années, plusieurs tentatives de rapprochement ont été tentées, sans qu’elles aboutissent. Pourtant, la consolidation du marché des télécoms pourrait être une réalité au premier semestre 2019, assure Ramon Fernandez, le directeur financier d’Orange.
À Barcelone, durant une conférence organisée par Morgan Stanley, le dirigeant de l’opérateur historique a en effet estimé qu’une « fenêtre de tir » pour un rapprochement était en vue au début de l’année prochaine. « Nous n'allons pas prendre la tête d'une initiative car nous sommes trop forts pour le faire (…) Mais nous pouvons être un facilitateur car nous pensons que cela serait bon pour nous », a-t-il expliqué. Si une consolidation peut être possible dans les six premiers mois de 2019, c’est que la procédure sur le renouvellement des fréquences mobiles, qui empêche les opérateurs de discuter entre eux, va prendre fin en début d’année prochaine.
Les dernières négociations remontent au printemps dernier : SFR et Bouygues Telecom ont tenté de nouveau de s’entendre. Mais cela n’a abouti à rien. Tous les dirigeants du secteur estiment qu’une consolidation est nécessaire, mais pour le moment chacun vend chèrement sa peau. Jusqu’à quand ?
À Barcelone, durant une conférence organisée par Morgan Stanley, le dirigeant de l’opérateur historique a en effet estimé qu’une « fenêtre de tir » pour un rapprochement était en vue au début de l’année prochaine. « Nous n'allons pas prendre la tête d'une initiative car nous sommes trop forts pour le faire (…) Mais nous pouvons être un facilitateur car nous pensons que cela serait bon pour nous », a-t-il expliqué. Si une consolidation peut être possible dans les six premiers mois de 2019, c’est que la procédure sur le renouvellement des fréquences mobiles, qui empêche les opérateurs de discuter entre eux, va prendre fin en début d’année prochaine.
Les dernières négociations remontent au printemps dernier : SFR et Bouygues Telecom ont tenté de nouveau de s’entendre. Mais cela n’a abouti à rien. Tous les dirigeants du secteur estiment qu’une consolidation est nécessaire, mais pour le moment chacun vend chèrement sa peau. Jusqu’à quand ?