Des montages opaques sur la Côte d'Azur
Enième fuite de documents confidentiels sur les avoirs placés par les contribuables les plus fortunés du monde dans des paradis fiscaux, les Pandora Papers commencent à dévoiler leur flot d’informations. Au total, les 600 journalistes du Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ) auront disséqué près de 12 millions de documents provenant de 14 cabinets offshores.
L’occasion de mettre en lumière les montages opaques imaginés par les conseillers des grands de ce monde pour dissimuler leurs avoirs. En France, sur la Côte d’Azur, le capital de séduction des biens immobiliers reste entier à leurs yeux. L’acquisition discrète de certains d’entre eux passe par des montages offshores des plus sophistiqués.
L’occasion de mettre en lumière les montages opaques imaginés par les conseillers des grands de ce monde pour dissimuler leurs avoirs. En France, sur la Côte d’Azur, le capital de séduction des biens immobiliers reste entier à leurs yeux. L’acquisition discrète de certains d’entre eux passe par des montages offshores des plus sophistiqués.
La technique classique de l'auto-prêt
Ainsi, le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, figure en bonne place dans ces Pandora Papers avec l’acquisition en 2009 de deux biens immobiliers sur un terrain de trois hectares à Mougins dans les Alpes-Maritimes, en faisant transiter 15 millions d’euros par une de ses sociétés aux Îles Vierges britanniques puis une autre aux États-Unis, et une dernière à Monaco. Difficile de faire plus discret et opaque, qui plus est en faisant appel à une méthode bien connue des spécialistes de la lutte anti-blanchiment : le « loan-back » ou « auto-prêt ».
Autre outil de blanchiment courant : les travaux sur des biens immobiliers. Les documents issus des Pandora Papers mettent ainsi en lumière les dizaines de millions d’euros prétendument investis, via des montages internationaux complexes, sur des terrains et des projets de villas sur la Côte d’Azur, avec la complicité d’architectes, agents immobiliers et notaires. Une façon classique d’utiliser des fonds douteux pour augmenter artificiellement la valeur d’un bien.
Autre outil de blanchiment courant : les travaux sur des biens immobiliers. Les documents issus des Pandora Papers mettent ainsi en lumière les dizaines de millions d’euros prétendument investis, via des montages internationaux complexes, sur des terrains et des projets de villas sur la Côte d’Azur, avec la complicité d’architectes, agents immobiliers et notaires. Une façon classique d’utiliser des fonds douteux pour augmenter artificiellement la valeur d’un bien.