Pas de hausse d'impôts, la dépense publique contre la crise sanitaire
Interrogé par des lecteurs de La Dépêche du Midi, Bruno Le Maire a été catégorique : « Une chose est sûre : le mandat qui est le mien en tant que ministre des finances est de veiller à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation d'impôts ». Le gouvernement a joué la carte de la dépense publique pour maintenir le pouvoir d'achat des Français et les entreprises hors de l'eau depuis le déclenchement de la crise sanitaire le printemps dernier. Le déficit de l'État, qui a explosé l'an dernier (178,2 milliards d'euros, le double de celui enregistré en 2019), est assumé. Et la dette sera remboursée, assure le ministre de l'Économie.
La dette contractée par le gouvernement a un avantage, les taux d'intérêt auxquels emprunte la France sont très bas. Et « nous la rembourserons », insiste Bruno Le Maire. Comment ? « En ayant de la croissance. En réduisant la dépense publique, le moment venu ». L'hôte de Bercy attend beaucoup de la croissance et mise aussi sur les « transformations structurelles » comme la réforme de l'assurance-chômage et la réforme des retraites, qui a été mise sur pause en raison du contexte épidémique : « Ce n'est pas le moment de la mettre en œuvre, mais il y a des réalités têtues : nous sommes le pays qui travaille le moins au global, sur une durée de vie plus longue ».
La dette contractée par le gouvernement a un avantage, les taux d'intérêt auxquels emprunte la France sont très bas. Et « nous la rembourserons », insiste Bruno Le Maire. Comment ? « En ayant de la croissance. En réduisant la dépense publique, le moment venu ». L'hôte de Bercy attend beaucoup de la croissance et mise aussi sur les « transformations structurelles » comme la réforme de l'assurance-chômage et la réforme des retraites, qui a été mise sur pause en raison du contexte épidémique : « Ce n'est pas le moment de la mettre en œuvre, mais il y a des réalités têtues : nous sommes le pays qui travaille le moins au global, sur une durée de vie plus longue ».
Un troisième confinement serait très lourd pour l'économie
Bruno Le Maire voudrait éviter un troisième confinement, qui « pèse terriblement sur le moral des gens », admet-il. « Nous sommes tous épuisés par ce virus et cette crise. C’est très difficile humainement à vivre pour les Français ». Un nouveau confinement ne peut être considéré qu'en toute dernière option. Et puis cela coûte cher à l'économie française et aux finances publiques : « Il y a un impact sur l'activité et les finances publiques. Aujourd’hui, le fonds de solidarité, c’est 4 milliards d’euros par mois. S’il y avait confinement, nous passerions à 6 milliards ».
En visite à Toulouse, le ministre a annoncé qu'il fera tout pour sauver l'industrie aéronautique, « la filière industrielle la plus touchée par la crise ». Parmi les nouvelles mesures annoncées se trouvent des prêts participatifs de l'État supplémentaires, l'allongement possible de la durée de remboursement des prêts garantis par l'État ainsi que de nouvelles subventions.
En visite à Toulouse, le ministre a annoncé qu'il fera tout pour sauver l'industrie aéronautique, « la filière industrielle la plus touchée par la crise ». Parmi les nouvelles mesures annoncées se trouvent des prêts participatifs de l'État supplémentaires, l'allongement possible de la durée de remboursement des prêts garantis par l'État ainsi que de nouvelles subventions.