L'agence a fait circuler le bruit d'un scénario de fusion entre les principaux membres de l'Alliance. Carlos Ghosn, le patron du groupe automobile, aurait imaginé une structure chapeautant Renault, Nissan et Mitsubishi, regroupés ensemble sous une même bannière aux Pays-Bas, le pays où l'Alliance est juridiquement regroupée. Dans cette structure, on retrouverait le management opérationnel des trois constructeurs, prélude à une fusion en bonne et due forme.
Dans cette hypothèse, Nissan achèterait les 15% détenus par l'État dans le capital de Renault. Le constructeur automobile japonais dépasserait alors les 25% du capital du groupe français, ce dernier possédant 44% de Nissan. Un rééquilibrage qui serait bien vu par les autorités nippones et la direction de Nissan, qui vivent de plus en plus mal la présence de l'État français dans le capital de Renault. À la parution de la dépêche, l'action du constructeur français a flambé avec une progression de 12% en quelques heures… avant de retomber à 5% tout de même.
L'information était cependant tout à fait erronée. À commencer par un démenti de l'Alliance Renault-Nissan, qualifiant ce projet de fusion de « pures spéculations ». Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a opposé un démenti « total » à la baisse de la participation de l'État dans le capital du groupe français. Cela avait pourtant du sens, à l'heure où les pouvoirs publics cherchent à se désengager de ses participations (ce sera le cas pour Aéroports de Paris, Engie et sans doute la Française des Jeux).
Dans cette hypothèse, Nissan achèterait les 15% détenus par l'État dans le capital de Renault. Le constructeur automobile japonais dépasserait alors les 25% du capital du groupe français, ce dernier possédant 44% de Nissan. Un rééquilibrage qui serait bien vu par les autorités nippones et la direction de Nissan, qui vivent de plus en plus mal la présence de l'État français dans le capital de Renault. À la parution de la dépêche, l'action du constructeur français a flambé avec une progression de 12% en quelques heures… avant de retomber à 5% tout de même.
L'information était cependant tout à fait erronée. À commencer par un démenti de l'Alliance Renault-Nissan, qualifiant ce projet de fusion de « pures spéculations ». Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a opposé un démenti « total » à la baisse de la participation de l'État dans le capital du groupe français. Cela avait pourtant du sens, à l'heure où les pouvoirs publics cherchent à se désengager de ses participations (ce sera le cas pour Aéroports de Paris, Engie et sans doute la Française des Jeux).